10.03.2006


Je suis mieux dans ma peau

Tu te rapproches de nous

 

Je ris plus qu'avant

Tu dis des âneries que j'entends

 

Je reprends confiance en moi

Tu m'écoutes et ne me casse pas quand je parle

 

J'ai l'impression d'exister à nouveau

Il arrive qu'en parlant tu me regardes

 

Non, je ne veux pas sortir avec toi

Non, je recherche juste en toi un ami, un frère

 

Oui, je le sais, je l'ai vu, compris

Non, tu ne le souhaites pas

 

Tu veux t'éloigner de moi

Pourtant te connaître ne veut pas dire sortir avec toi

 

J'apprécie ta présence, je ne te demande rien d'autre

Mais ce n'est pas réciproque, donc c'est déjà beaucoup

 

Ne me fuis pas à nouveau s'il te plait

Que tu te rapproches me fait tellement de bien…

 

Je ne sais pas pourquoi…

Qu'est-ce qui s'est passé ?

 

Si seulement on pouvait m'expliquer

Mais il ne faut pas trop se poser de questions

 

Carpe diem …

Même si j'ai du mal.

                                           

Chanson écrite le 19.01.2006 pour les 14 premières strophes, la suite n'est pas datée


Je voudrais vous dire au revoir

Et partir dans un autre monde

Non pas que je ne veuille plus vous voir

Mais je ne me sens pas chez moi, ici où tout gronde

 

Cet autre monde est un rêve

Un monde merveilleux, un monde de voyages

Peut-être le monde d'Adam et Eve                                            

Un monde où on peut toucher les mirages

 

Un monde où je suis aimée

Un monde où j'aime en retour

Qui se résume à un baiser

A un bras qui de mes hanches fait le tour

 

Un monde inconnu de tous

Dont moi-même je n'ai pas le plan

Un monde qui dans mon cerveau pousse

Mais idées quand leur fond n'est pas blanc

 

Un monde de lumière

Un monde d'énergie

Un monde de rivières

Qui sur Terre est enfoui

 

Un monde de paix

Un monde de bonheur

Un monde qui me satisfait

Un monde sans leurre

 

Un monde qui rend heureux quand on le décrit

Un monde empli de bonnes odeurs

Qui une fois inhalées enivrent l'esprit

Un monde qui fait chaud au coeur

 

Un monde de nature

Un monde sauvage

Un monde de droiture

Un monde d'orages

 

Un monde de cascades

De jolis paysages

Un monde de galopades

Un monde dans les nuages

 

Un monde pas banal

Où on ne manque de rien

On y garde le moral

On y est serein

 

Je ne connais pas son nom

Je ne connais pas sa couleur

C'est un monde qui tourne rond

Un monde sans peur

 

Un monde jamais vu

Où on vit sans maquillage

Où on vit l'esprit nu

Et où la loi est le partage

 

Je ne connais pas son adresse

Je ne connais pas son parfum

C'est un monde de caresses

Un monde sans fin

 

Un monde jamais conquis

Où on vit sans violence

Où on vit en harmonie

Et non en marchant en cadence

 

Un monde de beauté

De couchers de soleil

Un monde d'immensité

Où tout est merveille

 

Un monde de flammes

Un monde d'éclaboussures

Un monde où les âmes

Sont naturelles et pures

 

Un monde de plages

Un monde de falaises

Un monde sans âge

Où nous sommes à l'aise

 

Un monde créé par l'amour

Où on peut voir chaque étoile

Où les gens se souhaitent bonjour

Et où on avance sans voile

 

Un monde de plaisir

Un monde de jeu

Où le travail nous fait rire

Où nous vivons par deux

 

Un monde de montagnes

Un monde de forêts

Un monde de campagnes

Un monde vrai

 

Un monde de respect

Un monde d'écoute

Où la vie se fait

Sans l'ombre d'un doute

 

Un monde de douceur

De communication

Un monde de tiédeur

Un monde de passion

                                                 

J'ai envie d'être avec toi

De te serrer dans mes bras

De te dire que je t'adore

Que pour moi tu vaux plus que l'or

Je souhaite que tu saches que je t'aime

Et que pour moi c'est un problème

Car je sais bien que tu ne m'aimes pas

Et que jamais ça n'arrivera

On dit que la vie se fait à deux

Et que comme ça on est heureux

Mais même si j'aimerais le contraire

L'amour entre nous ne peut pas se faire

Je ne suis pas née pour ton bonheur

Mais je sais que ce n'est pas un malheur

Car quelqu'un d'autre tu trouveras

Et j'espère que je ferai comme toi

Je suis sûre que quelqu'un t'attend

Et que tu la cherches inconsciemment

J'ai osé penser que je pouvais

Te rendre heureux te rendre gai

Mais de plus en plus j'en doute

Et le contraire je redoute

Moi je souhaite que tu sois heureux

Avec ou sans moi m'importe peu

Mais j'aimerais quand même te connaître

Pour que je puisse enfin admettre

Que mon amour est superficiel

Et moins beau que les étoiles du ciel

Je souhaite que tu ailles bien

Et que tu ne manques de rien

                                                   

Ecrit en 2005


C'est un grand joueur

Et son jeu favori, c'est le cache-cache

Il se cache partout :

On peut le trouver derrière un coucher de soleil

Derrière de l'amour, derrière un paysage

Derrière de l'amitié, derrière un vol d'oiseaux

Derrière un orage, derrière un voyage

Derrière le partage, derrière un sourire

Derrière des paroles, derrière un baiser

Derrière des gestes, derrière des actions …

Tout simplement derrière la vie !

Pourtant, il arrive que quelques fois

Le bonheur on ne le trouve pas.

Pourquoi ? Je ne sais pas.

On sait qu'il est là, partout,

Mais il n'est pas en nous.

Sans savoir pourquoi on n'a pas le moral

On n'arrive pas à sourire.

On n'arrive pas à le trouver, à rentrer dans son jeu.

Comme on sait quand il pleut

Que le soleil est au dessus des nuages,

Mais qu'il n'est pas là, et qu'en attendant il pleut,

On sait que le bonheur est là, mais qu'on ne le trouve pas.

Mais un jour les nuages partent

Et le soleil revient

Comme le cafard part

Et reviennent la joie et le bonheur

Mais généralement malheureusement

Le moral met plus de temps à revenir

Que les nuages à partir …

                                                      

Ecrit en 2005, pendant les vacances de février pour une amie (malgré les accords qui simplifiaient au niveau des rimes)


Elle te prend au dépourvu

Et ne crie jamais gare

Comme ça, un jour, tes amis tu ne vois plus

Et là, en toi elle se gare

 

Quand elle est là, elle te rend las

Elle te fait regarder ta montre

Tu regardes le temps qui passe

Attendant qu'un proche il te montre

 

Mais il ne te montre personne

Car le temps ne montre rien

Et là elle t'emprisonne

T'empêchant de suivre ton chemin

 

Ton chemin, qui, comme tu le sais

Est basé sur une pensée

Une pensée qui est libre comme il te plait

Et qui sur rien n'est fixée

 

Mais elle la fixe sur tes amis qui ne sont pas là

Car ils sont chez eux

Mais chez eux c'est loin te toi

Et inconsciemment elle t'empêche d'être heureux

 

Mais cette solitude, tu peux la contrer

En sachant que tes amis pensent à toi

Tu ne la laisses pas s'installer

Ne lui permettant pas de prendre ta joie

                                                                        

Ecrit en 2005, puis donné à celui à qui il est adressé le soir de la fête de Noël.


Si je suis au lycée

Quand tu n'es pas là je te cherche

Je suis toujours heureuse de te voir

Je te cherche du regard

En fonction de toi je vais me mouvoir

Et quand tu apparais sans crier gare

Pour pouvoir te contempler

En stoppant mes recherches

 

Je me pose quelque part

Je me pose en un lieu

D'où tranquille je peut te regarder

Où tu ne peux pas me griller

D'où je peux t'admirer

D'où je peux t'observer

Comme on admire une œuvre d'art

Espérant te voir heureux

 

Il est vrai que j'apprécie te regarder mais

Je ne dirais pas que je t'aime

Car j'ai peur de me tromper

Car je ne connais pas l'amour

Je n'utiliserais pas le verbe aimer

Même si je pense à toi tous les jours

Pour décrire le sentiment que j'ai

Ce sentiment reste pour moi un problème

 

Mais si je suis à la maison

Jamais tu ne seras là je le sais

Je ne cherche pas à te voir

Je sais que tu n'es et ne seras qu'une pensée

Car ce n'est pas en mon pouvoir

Tes sentiments je ne peux contrôler

J'en suis consciente, je n'ai pas perdu la raison

Tu es libre et ça me satisfait

 

Il est vrai que je pense à toi

Je suis consciente qu'il n'y a aucun espoir

Le jour, la nuit, je rêve d'une relation

Car le lien de l'amour ne nous unira jamais

Ce serait une aberration

Ca, je le sais et je l'admet

Car pour toi d'amour je n'éprouve pas

Et d'amour pour toi, je n'ai pas pu en avoir

                                                                            

Aujourd'hui il fait beau

Mais ton soleil ne brille pas auprès de toi

Ce soir au levé de la Lune il brillera

Et là, dans ses bras tu seras au chaud

 

Saches que tu as de la chance

Car moi je n'ai pas de soleil

J'ai un rêve que je surnomme Myreille

Ce qui pour lui est une malchance

 

Demain matin au lycée il arrivera

Et en me voyant il se dira encore elle

Ses yeux me collent et elle n'est pas belle

Vivement le jour ou elle me lâchera

 

Je vous verrai tous par deux

Et lui qui est seul comme moi

Car ensemble nous n'irions pas

Comme ça tout le monde est heureux


Ecrit vers Avril 2005. A ceux qui ont des animaux, soyez très vigilants, une vie reste fragile ;-) ...


Un jour j'étais dans mon champ

Ma maîtresse était à Rennes

Elle était partie pour la semaine

Et moi je restais là, l'attendant

 

Lorsque je vis sortir d'une ruche

Un gros nuage noir et bourdonnant

Qui sur moi vint se poser doucement

M'ayant sans doute pris pour une peluche!

 

Mais voyant que j'étais leur cible,

Je me suis mis à paniquer

Et ma tête violemment à secouer

C'était incompréhensible

 

Et cet énorme nuage noir

Devint agressif et violent

Et sur ma tête et mes oreilles, se vengea en piquant

J'étais terrorisé, et ce moment étant resté dans ma mémoire

 

Quand le lendemain on a voulu me mettre au champ

Je n'y suis pas allé

Car j'étais tout gonflé,

Et je craignais qu'il revienne, m'attaquant

 

Ce midi là, surprise

Ma maîtresse était là

Elle est revenue exprès pour moi

Se libérant de son emprise

 

Alors dehors elle m'a sorti

J'avais mal partout mais j'étais heureux

Mais quand elle a vu mes yeux,

Immédiatement elle est partie

 

Plus tard elle est revenue,

Elle avait l'air embêtée

Mais dans l'herbe elle m'a emmené

Puis avec moi elle a attendu

 

Brusquement elle s'est levée

Lorsqu'une voiture arriva

Elle me détacha et m'emmena

Jusqu'à l'anneau pour de nouveau m'attacher

 

Elle est allée chercher le monsieur

Qui de la voiture est sorti

Avec une seringue de produit

Sur laquelle étaient posés mes yeux

 

Ils se sont approchés de moi

Et à trois ont tenté de me bloquer

Pour pouvoir me piquer

Mais consentant je n'étais pas !

 

Pourtant malgré mon désaccord

Le produit ils m'ont injecté

Puis seul ils m'ont laissé

Ma maîtresse au box m'a emmené, d'abord

 

Puis plus tard est revenue

Elle a vu que je dégonflais

Alors une caresse elle m'a fait

Puis elle est repartie, heureuse et détendue

 

Elle a appris plus tard

Que j'avais faillit mourir

Alors je t'aime elle est venue me dire

Plus que les autres soirs

                                             

Ecrit en 2005


Partout elle rôde

Ayant pour prétexte une maladie

Ou bien une érode

Ou encore de mortels produits

 

Elle emmène tout le monde

Personne n'y échappe

Qu'ils soient grand et qu'il grondent

Ou petits avec encore une écharpe

 

Tout le monde un jour part entre ses mains

Ses mains qui sont si sûres

Et qui ne ramènent jamais rien

Laissant derrière elles vides les murs

 

Et en pleurs les survivants

Ce sont eux qui souffrent le plus

Car seuls souffrent les demeurants

Ceux qui sont partis ne souffrent plus

 

Car une âme ne souffre pas une fois libérée

Comme aucun corps ne soufre sans âme

Mais elle goutte à la liberté

Pour qu'un jour plus mûre elle se réincarne

 

Tout le monde sait de quoi je parle

Même si dans le temps jamais n'était prononcé son nom

Aujourd'hui souvent on en parle

C'est la mort, cette ombre qui ôte les noms

 

Elle est là

Elle demeure

Elle ne vie pas

Elle fait des pleurs

 

LA MORT

                                           

Ecrit en 2005


J'ai envie parfois de te prendre dans mes bras

Je pense à toi, toi qui es là bas loin de moi,

Toi qui passes ton temps à m'attendre, patient.

Toi qui, quand j'arrive, viens me voir, tout content.

Quel que soit le moment, tu m'accueilles avec joie,

Quelle que soit mon humeur, pourvu que se soit moi.

Tu m'obéis sans broncher, appréciant ma voix.

Quoi que je te fasse, tu acceptes toujours.

Je sais très bien que toi, tu m'attends tous les jours.

Moi je viens te voir, il n'y a pas de problème

Je te fais des câlins, car pour toujours je t'aime.

                                                                                     

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