Poème écrit le 15 octobre 2010 entre Le Mans et Rennes, dans le train. Adressé à Niko...

Tu n’avais pas le droit

De m’offrir de si merveilleux moments

Et de me les laisser comme ça

Devant moi quand je vais voir mes parents

 

Des choses douces et humides

Coulent doucement sur mon visage

Elles sont tièdes et timides

Mais reste une trace froide après leur passage

 

Elles sont dues à cet endroit que j’aimais tant

Lorsque du train j’y descendais

Mais aujourd’hui il me reste seulement

Tous ces souvenirs et leurs méfaits

 

Parce que du train je vois ces rues

Qui m’appellent

Elles me disent que je les ai parcourues

Et alors je me rappelle

 

Du train je vois ce pont

Sur lequel je marchais en souriant

Parce que je savais au fond

Que de l’autre côté je te retrouvais souvent

 

Du train je vois les quais

Sur lesquels j’ai passé des soirées supères

Et sur lesquels je comprenais

Que tes potes étaient d’enfer

 

Du train je vois cette rue

Où on déconnait en marchant

Celle qui mène au super U

Où on dépensait notre argent

 

Et puis le train continue son chemin

Il fait comme toi et le temps

Il laisse tout ça au loin

Et me laisse dans mes tourments

 

Mais je sais que le temps est avec moi aussi

Et qu’il me permettra d’oublier

Mais est-ce que j’en ai vraiment envie

Plus que de te retrouver

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