Ecrit en 2005
Partout elle rôde
Ayant pour prétexte une maladie
Ou bien une érode
Ou encore de mortels produits
Elle emmène tout le monde
Personne n'y échappe
Qu'ils soient grand et qu'il grondent
Ou petits avec encore une écharpe
Tout le monde un jour part entre ses mains
Ses mains qui sont si sûres
Et qui ne ramènent jamais rien
Laissant derrière elles vides les murs
Et en pleurs les survivants
Ce sont eux qui souffrent le plus
Car seuls souffrent les demeurants
Ceux qui sont partis ne souffrent plus
Car une âme ne souffre pas une fois libérée
Comme aucun corps ne soufre sans âme
Mais elle goutte à la liberté
Pour qu'un jour plus mûre elle se réincarne
Tout le monde sait de quoi je parle
Même si dans le temps jamais n'était prononcé son nom
Aujourd'hui souvent on en parle
C'est la mort, cette ombre qui ôte les noms
Elle est là
Elle demeure
Elle ne vie pas
Elle fait des pleurs
LA MORT
Apres, pour ce que je pense (si cela m'arrive encore de penser(je crois je devrais arreter(si j'ai commencé)