Je ne suis pas présente à ses funérailles
Je ne suis pas allée le voir à l’hôpital
Et que son urne soit d’ambre ou de paille
Ne changera rien à mon moral
Mais je suis et je resterai toujours
La fille de l’être dont le corps est là
Le résultat de son amour de chaque jour
Et c’est en son honneur que je planche là-bas
Car vous êtes réunis aujourd’hui
Non plus autour d’un être malade
Mais auprès d’une âme saine que l’on apprécie
Heureux d’avoir partagé sa balade
Vous savez qu’heureux il l’a été
J’en suis sure car il me l’a dit
Il aurait recommencé la même vie
Avec chaque instant que nous avons partagé
Essayons de ne pas oublier ce qu’il nous a transmis
Car avec son savoir-faire et ses connaissances
Nous avons entre nos mains sa jouissance
D’avoir apporté au monde un peu de son utopie
Alors même si c’est les larmes aux yeux que je vous écris
Essayons de profondément nous rappeler
Que c’est de bonheur qu’il souhaitait nous inonder
Alors sourions en pensant à lui
Je vous remercie tous d’être ici
Et si vous trouvez étrange que je ne m’adresse pas à lui
Sachez que de son vivant j’ai écrit à mon père
Combien de ce qu’il m’a donné il pouvait être fier
Aussi je vous invite, amis fidèles
A oublier les dernières images de Michel
Tout en conservant ses paroles et ses mots
Car c’est le corps sain qu’il était le plus beau
Alors je vous invite à les remplacer
Par l’être heureux et fier que vous connaissez
Afin d’oublier ce corps abattu et mourant
Et de conserver un Michel souriant et battant
Je vous embrasse de tout mon cœur
Et vous souhaite de vite découvrir le bonheur
De vous souvenir avec un sourire serein
De celui qui aurait aimé vous savoir bien
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Mais je veux te rappeler
Avec ces quelques mots
Que partout où tu peux aller
Tu resteras en tes marmots
Car tu es et resteras présent
Dans chacun de nos instants
Dans chaque clou que je plante
Dans la beauté de chaque plante
Dans la construction de ma maison
Dans mon éducation
Dans ma volonté au travail
Dans mon amour des épouvantails
J’aurai toujours tes cheveux espagnols
Je conserverai ton humour foireux
Cette envie de rendre les gens heureux
Et ce savoir-faire à la chignole
Je garderai toute cette force
Que tu m’as apprise à acquérir
Et je saurai enlacer une écorce
Lorsque la vie me fera souffrir
Alors tu peux avec une fierté justifiée
Partir pour un monde sans douleur
Car ce qu’avec ton temps tu y as gravé
Ne s’effacera pas de nos cœurs
Mon mouchoir est plein alors je m’arrête
Tu as compris mon message j’espère
Qui est que physiquement ou non à la fête
Chaque sourire d’un enfant est un éclat de son père
Je t’aime et t’embrasse bien fort, t’envoyant autant de courage qu’il te faut.
CS, fille de MS et de CS, à son papa, le 8 janvier 2014
Moi c’est ce qui me tente
On n’peut me l’interdire
Et de quel droit mon dieu
Pourrait-on m’imposer
Sous quelle forme, en quel lieu
Je me dois d’habiter
Vous habitez un palais
Construit par votre peuple
N’oubliez pas son âme
Et entendez sa voix
Quand mon diplôme en main
Je rentrerai en France
Toute pleine d’espérance
J'irai sur les chemins
Je construirai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de vous taire
Sans en faire une guerre
Refusez de partir
S'il faut perdre son bien-être
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront m’briser
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Moi c’est ce qui me tente
On n’peut me l’interdire
Et de quel droit mon dieu
Pourrait-on m’imposer
Sous quelle forme, en quel lieu
Je me dois d’habiter
Vous habitez un palais
Construit par votre peuple
N’oubliez pas son âme
Et entendez sa voix
Quand mon diplôme en main
Je rentrerai en France
Toute pleine d’espérance
J'irai sur les chemins
Je construirai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de vous taire
Sans en faire une guerre
Refusez de partir
S'il faut perdre son bien-être
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront m’briser
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February 6th 2013 ‘him’ is Daan W
There are two worlds
Mine is the first one
The second one is the real one
I just try to explain in a few words
My world is a lot of laws
A lot of boundaries
Linked to a lot of fears
Which prevent me from being close
To freedom
To inner peace
So that I need a release
From my gloom
The second world is yours actually
I don’t know nor feel it
There I guess I look complete
According to what you’ve told to me
But between both are interactions
The most important one is Love
Because I go without glove
To take it and enjoy my emotions
Thanks to them I stay here
Thanks to him I find some power inside
With the strength to stay at his side
Despite my stress and my fear
I am so afraid to once more slash
And to not be good enough
But no matter how tough
I want him to meet my ash
So I won’t run away, far away
I won’t listen to my weakness
I will fight for inner happiness
And as long as I’ll be loved I will stay
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C’est une enfant
Elle a mal
C’est un déchirement
C’est anormal
Ca ne se voit pas
De l’extérieur
Elle sourit quand on lui demande si ça va
Mais elle a peur
Car elle ne veut pas le quitter
Car elle l’aime
Mais elle aimerait retourner dans le passé
Quand il n’y avait pas de problème
Alors à chaque instant elle y revient
Elle se ment car elle l’aime
Elle se dit que tout ira bien
Elle se ment à elle-même
Elle veut voir de la douceur
Là où il n’y en a plus
Elle ne veut pas voir son erreur
De revenir vers ce qui fut
Mais elle est une enfant
Heureusement elle a des amis
Car elle le cache à ses parents
Elle veut le vivre sans bruit
Mais c’est lourd
C’est lourd à porter
Et lui reste sourd
Sourd à ce qu’elle peut lui raconter
Mais elle l’aime
Comment pourrait-elle le quitter
Elle veut lui pardonner quand même
Car comment pourrait-elle se justifier
De se retrouver à vivre avec la solitude
Alors qu’elle était accompagnée
Affronter les conséquences de son attitude
Alors qu’elle n’avait qu’à laisser couler
Mais elle n’a que vingt-six ans
Elle a des rêves à réaliser
Elle n’a pas le droit ni le temps
De laisser quelqu’un la tuer
Elle n’a que vingt-six ans
Elle trouvera un autre être
Qu’elle aimera tout autant
Qui lui procurera du bien-être
Mais elle l’aime
Alors elle ne veut de personne
Même s’il y a des problèmes
Qui évidemment l’empoisonne
Elle est emprisonnée
Entre son coeur, ses amis et sa douleur
Et elle sait qu’on lui tend la clef
Seulement elle est menottée par la peur
Un seul mot un seul
Peut lui rendre sa liberté
Avant qu’elle ne se trouve dans un linceul
Mais c’est à elle de le prononcer
Des hommes tendres il y en a plein
Raconte-toi ton histoire à ton être
Est-ce qu’enfant tu rêvais du tien
Est-ce que tu souhaiterais ta vie à un autre être
Regarde-toi et demande-toi qui tu es
Demandes-toi pourquoi tu acceptes
Qu’un autre brise ce dont tu rêvais
Si tu étais ta meilleure amie, serais-tu adepte
Je ne te connais pas et il ne m’a rien dit
Il m’a juste parlé d’une collègue
Parce que tu pourras toujours compter sur la discrétion de cet ami
Même si un peu de son poids il me lègue
Je ne te connais pas et j’ai trois ans de moins que toi
Se sais ce que c’est que d’aimer et de vouloir continuer
Mais sache qu’aujourd’hui et demain y aura des gens pour te prendre dans leurs bras
Alors va vers la Vie qui s’offre à toi et ne laisse personne la sabrer
Ecrit une lettre au Père-Noël
Autorise-toi à redevenir enfant
Ecrit pour toi tout ce qui te rendrait belle
Et ensuite offre-toi ces présents
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Je t’aime
Je ne peux plus te le faire sentir
Je t’aime
Je ne peux plus que te l’écrire
Je t’aime
Je peux te le chanter
Je t’aime
A tout éparpiller
Je t’aime
Et je ne peux que crier
Je t’aime
A me laisser emporter
Je t’aime
Par le vent qui souffle là
Je t’aime
Tu vibres à travers moi
Je t’aime
Et te serre contre moi
Je t’aime
Mais ne ressens que mes bras
Je t’aime
Mon ami je sais que tu es là
Je t’aime
Je t’en prie ne me laisse pas
Je t’aime
Comme un ange
Je t’aime
Car jamais tu ne déranges
Je t’aime
Même si je n’ai pas su te garder
Je t’aime
Mon ami tu restes à mes côtés
Je t’aime
Car je te porte dans mon cœur
Je t’aime
Mais je reste ouverte au bonheur
D’aimer quand même
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Ma mère, ne t’inquiète donc plus
La vérité m’est revenue
Romain a répondu
François prend ton temps et revient
Viens voir ce monde qui est le mien
Romain a répondu
Toi l’inconnu regarde-moi
Chaque instant me comble de joie
Romain a répondu
Mes amis ne vous en faites pas
Merci d’être toujours là pour moi
Maudit Romain merci à toi
Mon cœur mon cœur ne t’emballe pas
Fait comme si tu ne savais pas
Que le Romain a répondu
Mon cœur arrête de ressasser
Tout le bien qu’il t’a apporté
Le Romain qui a répondu
Mon cœur arrête de bringuebaler
Souviens-toi qu’il t’a inquiété
Le Romain qui a répondu
Mes amis ne me laissez pas, non
Dites-moi, dites-moi qu’il ne faut pas
Maudit Romain merci à toi
Et vous mes lèvres restez tranquilles
Cessez donc d’être aussi fébriles
Romain a répondu
Vous mes joues ne rougissez pas
Tout ça ne vous regarde pas
Romain a répondu
Et vous mes yeux ne riez plus
Cessez donc d’être aussi émus
Romain a répondu
Vous mes jambes ne bougez pas
Cessez-donc de danser comme ça
Sacré Romain merci à toi
Ma mère tu n’as plus à t’en faire
Tout va bien dans mon univers
Romain m’a répondu
François ramène donc ton rhum
Que je sois ronde comme une pomme
Romain m’a répondu
Toi l’inconnu qui sourit là
Ressens en toi tout mon éclat
Romain m’a répondu
Amis ne comptez plus sur moi
Je deviens folle encore une fois
Mon cher Romain puisque t’es là
Une de plus
Encore
Encore un
Un au revoir
Un à bientôt
Qui s’est transformé en adieu
Encore un
Pour une fois encore
Venir me déchirer
Seulement je ne l’accepte plus
Je l’ai promis à mon autre moi
Celui qui prend soin de mon être
Je lui ai promis de faire disparaître
Tout ce qui faisait que ça n’allait pas
Et ma volonté est revenue
Jetés dans l’oubli
Une fois encore
Sont ceux qui rendent malade mon corps
Et mon esprit
Mais à quoi ça sert tout ça
A quoi sert l’amour
Si à chaque fois je le détruis comme ça
Si je le détruis toujours
Encore une fois j’ai cru
Encore une fois j’ai donné
Encore une fois j’ai reçu
Encore une fois je dois l’abandonner
Je n’y comprends plus rien
Seulement qu’on m’apprend
A ne plus accorder ma confiance à quelqu’un
Et à ne rien attendre de plus que le présent
Je crois que je vais arrêter de dire au revoir
Parce que pour moi ces mots ont trop de sens
Parce que ces petits mots encensent
Mon espoir
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