Dalya

Poème écrit le 29 Juin 2009, adressé à Guillaume L duquel j'ai rêvé cette nuit.

 

Tu m’as écrit

Mais tu ne comprends donc pas

Comment je t’oublie

Si tu t’occupes de moi

 

Je me suis donnée à toi

C’était peut-être un tors

De le faire comme ça

Mais tu n’as sûrement pas de remords

 

Je dois t’oublier maintenant

Arrêter de me souvenir

Ne pas m’avouer que je t’attends

Et surtout ne plus sourire

 

Vivre au présent

S’ouvrir au futur

Aimer chaque instant

Ne pas espérer que ça dure

 

Mais non

Pourquoi cette envie

Ce n’est pas bon

Sors de ma vie

 

Je cherche à me fuir à nouveau

Fuir mes propres pensées

Parce qu’aimer c’est bien beau

Mais que lorsqu’on peut oublier

 

Ne reviens surtout pas

Plus jamais

S’il te plait oublie moi

Et je le ferai

 

Je sais que je ne suis rien

Alors ne fais pas semblant

Sinon je ne serai pas bien

Si tu joues avec mes sentiments

 

Laisse moi te quitter

Laisse moi partir

Laisse moi nous libérer

Laisse moi me mentir

                                   

 

 

Ecrit le 28 Juin 2009

 

Il a ses propres émotions

Et on ne doit pas toujours lui donner raison

Comme un enfant

 

Il pleur et s’inquiète pour rien

Il prend peur quand il ne se sent pas bien

Comme un enfant

 

Il faut lui apporter du plaisir

Il aime se faire chérir

Comme un enfant

 

Il vibre de bonheur

Et aime la douceur

Comme un enfant

 

Il faut s’en occuper

Il aime être cajolé

Comme un enfant

 

Il ne comprend pas toujours la raison

Et se comporte parfois sans façon

Comme un enfant

 

Il nous fait comprendre comme il peut

Ce que sa morphologie veut

Comme un enfant

 

Il ne peut rester tout seul vraiment

Sinon il meurt en peu de temps

Comme un enfant

 

Il répond à l’humeur de sa mère

Et cherche ses frontières

Comme un enfant

 

Il n’obéit pas toujours

Quand lui n’est pas pour

Comme un enfant

 

On croit parfois qu’il fait un caprice

Alors qu’il faut qu’on réagisse

Comme un enfant

 

Alors bien sûr il faut en prendre soin

Et ne pas le droguer pour aller loin

Comme un enfant

 

En échange il nous offre son rire

Et répond souvent à nos désirs

Comme un enfant

                                   

Ecrit le 28 Juin 2009

Non je n’ai pas des sous-vêtements

A faire pâlir une danseuse de cabaret

 

Non je ne suis pas épilée

A rendre jalouse la pétasse du quartier

 

Oui j’ai de la terre sous les ongles

Quand je rentre en fin de journée

 

Oui j’ai de la sueur sous les aisselles

Quand je me suis défoulée

 

Oui j’aime me serrer contre un arbre

Quand je n’ai pas le moral

 

Oui je suis amoureuse d’un animal

D’un amour inégalable

 

Oui j’aime apprendre un peu tout

Sans me soucier du temps

 

Oui je veux faire plaisir sans mesure

A tous ceux qui m’approchent

 

Non je n’aime pas l’autre monde

Celui des politiciens

 

Non je ne veux pas m’y intégrer

A ce monde sans morale ni honneur

 

Non je ne porte pas de lentille

Pour cacher ma vue imparfaite

 

Non je ne porte pas de wonderbra

Pour grossir ma petite poitrine

 

Non je n’ai pas les oreilles mutilées

Pour me permettre de les décorer

 

Non je n’ai pas redressé mes dents

Pour avoir un sourire normalisé

 

Non je n’ai pas une montre en argent

J’ai une montre qui donne l’heure

 

Oui j’ai des croyances bizarres

Pour me rendre heureuse

 

Oui je suis restée un mammifère humain

Et ne me suis pas transformée en poupée humaine

 

Et donc non je ne suis pas belle

Pour ceux qui vivent dans l’autre monde

 

Et oui je suis folle

Pour ceux qui m’y jugent

 

Mais moi mon monde je l’aime

Et je l’assume

 

Oui mon monde j’y suis heureuse

Oui mon monde il est vrai

 

Non ceux qui ne le connaissent pas

Ne peuvent le comprendre ni l’aimer

 

Alors arrêtons de juger sans connaître

Et apprenons à partager et accepter la vérité

                                                                         

 Ecrit le 17 juin 2009, pensées vagabondes attrapées et posées sur un écran... Pensées générées suite à une attente d'une demie heure, vaine.

 

Apprendre à attendre

En vain

Attendre d’apprendre

En vain

 

Etre tendre à prendre

Du vin

Etre à prendre à tendre

Du vin

 

A pendre et étendre

Il vint

Etendre à se pendre

En vain

 

Apprendre à attendre

Un vingt

Attendre à apprendre

Un vingt

 

Attendre à se pendre

Qu’il vint

Apprendre à tendre

En vain

 

Comprendre et attendre

C’est bien

Attendre et comprendre

Ses biens

                                        

Poème écrit le 16 Juin 2009, j'ai quitté Guillaume L la veille
 

Je vais chercher son lacet de cuir

Et je tombe sur toi

Toi qui avais envie de fuir

L’oral que tu attendais là

 

On a parlé un peu

Te voir stresser me faisait rire

Qu’on puisse se saluer tous les deux

Ca m’a fait plaisir

 

J’étais attendue

Je t’ai dit adieu

Mais tu m’as retenue

Avec ton air trop sérieux

 

‘‘On se recroisera’’

‘‘Alors au revoir’’

Je laisse tomber mon bras

Mais n’arrive pas à me mouvoir

 

J’effleure une dernière fois ton ventre

Ta main frôle le mien

Je me dis qu’il faut que je rentre

Mais je finis par enlacer tes reins

 

Juste te serrer contre moi

Une dernière fois pour mon plaisir

Même si on l’a fait cette nuit déjà

Avoir l’impression de te chérir

 

On s’est refait la bise

Et il a fallu se séparer

En marchant je me suis mise

A me détacher de mes pensées

 

En me retournant j’ai vu

Que tu avais pris le virage

Qu’une dernière fois tu ne m’avais pas attendu

Tu l’as tournée, cette page

 

C’est fini

Une pensée, un poème

C’est fini

Je ne peux plus te dire que je t’aime

                                                            

Ecrit le 11 mai 2009, Pour Morgan B

A côté de moi en classe

En binôme en AMOSO

Un peu de temps qui passe

Puis j’apprécie tes mots

 

Ceux qui me font éclater de rire

Comme ceux qui me réconfortent

Quand j’ai plein de choses à dire

Toujours tu m’ouvres ta porte

 

Un jugement fondé

Une présence très vive

Une certaine honnêteté

Une curiosité constructive

 

Un tchouba qui vient du fond du cœur

Alors que tu mets un beau point

Des paroles que tu connais par cœur

Et que tu ressors à point

 

Font qu’immanquablement je m’attache

A ton visage mal rasé

A ton sourire qui m’arrache

A mes douleurs les plus justifiées

 

Merci pour ta présence

Merci pour sa douceur

Merci pour ton silence

Merci pour ta bonne humeur

 

Ravie de t’avoir rencontré

De te compter dans mes amis

Sache que l’amour de cette amitié

Ne partira pas dans l’oubli

 

Oui sache que je n’oublierai pas

L’attention que tu m’as consacrée

Peu importe ce qui arrivera

Certaines choses sont gravées

 

J’espère qu’on se reverra

Qu’on partagera quelques moments encore

Viens quand tu veux seul ou pas

Quand tu souhaiteras changer de décor

                                                                      

Le 7 Juin 2009
 
Ainsi que tous ceux qui m'ont aidé et dont je ne connais pas le prénom...