Ecrit le 11.06.2008

 

Je ne veux plus

Non, c'est fini

Ne plus vivre perdue

Dans une attente infinie

 

Je vis au jour le jour

Avec l'espoir d'avoir un oiseau

Qui recevra mon amour

Qui ne me demandera pas de marmot

 

Les humains je les aime de moins en moins

Et maintenant je n'en veux même plus

Je veux vivre avec rien

Qui puisse me rendre déçue

 

Un oiseau c'est agréable

Ca tient compagnie

C'est petit et gérable

Du coup partout ça te suit

 

Je te prendrai petit

Quand je pourrai t'élever

Avec toi je serai gentille

Et tu pourras t'attacher

 

Je t'aimerai c'est sûr

Tu ne me trahiras pas

Tu parcourras l'azur

Puis reviendras près de moi

 

Non ne t'inquiète pas

Le jour où tu voudras que je te choisisse

Que tu me regardes suffira

Jusqu'à ce que mon cœur réagisse

 

Je t'appelle petit être

J'aimerais te sentir déjà

Voir ta petite crête

Se coucher à l'approche de mon doigt

 

Sentir ton bec dans mon oreille

Sentir tes plumes contre ma joue

Ou tes griffes sur mon bras c'est pareil

Etre avec toi un point c'est tout

                                                        

Ecrit le 10.06.08, adressé à Raph

 

Bonsoir mon ami

J'écris encore pour toi

Oui, je suis cette envie

Qui me procure tant de joie

 

Tu me manques je te le redis

Mes doigts dans tes cheveux

Leur douceur qui me conquis

Comme je défais tes petits nœuds

 

Je pense à toi ce soir

J'ai repris mon stylo

Je t'aime tu peux le croire

Je le sens dans mes mots

 

Mes mots qui viennent tout seuls

Que j'ai du mal à organiser

Tellement ils ouvrent tous leur gueule

Comme des prisonniers

 

J'ai envie de courir

Courir à ta rencontre

Mon corps éclate encore de rire

Chaque fois qu'à mes yeux tu te montres

 

J'entend amour je pense à toi

Puis mon cerveau intervient

Il me dis ce n'est plus le cas

Mais mon corps n'entend rien

 

Alors il me fait sourire

Alors il me fait pleurer

Alors je me sens partir

Tirée par ces sentiments non maîtrisés

 

Ils m'emmènent vers toi

Un instant je suis avec eux

Je me retrouve dans tes bras

Et me perds dans tes yeux bleus

 

Puis je leur crie Ramenez-moi

Tout ça c'est du passé

Je veux vivre au présent ma fois

C'est la plus belle façon d'exister

                                                        

Ecrit le 28.05.08, adressé encore à Raph, malheureusement...

 

Je viens te poser une question

Qu'as-tu mis dans mon verre

Qu'as-tu mis dans ma boisson

Que dois-je prendre pour faire le contraire

 

Que dois-je faire je ne sais pas

Quel filtre as-tu utilisé

T'as du le mettre dans ma vodka

C'est pourquoi je ne l'ai pas repéré

 

Pourtant quand je t'ai rencontré

Je ne buvais pas encore

Je bois maintenant il parait que ça fait oublier

Je ne sais pas mais je t'adore

 

Qu'as-tu mis dans mon poulet

Qu'as-tu mis dans ce repas

J'ai du déguster mon magret

Sans savoir que tu m'avais fait ça

 

Non je ne t'en veux pas

Non, j'aime tout le monde maintenant

C'est moi, je suis devenue comme ça

Mais je crois que je t'aime toujours autant

 

J'essaie de t'oublier

De perdre tout espoir

Et quand j'y serai arrivée

Alors je reviendrai te voir

 

Te voir pour te le dire

Te voir pour te libérer

D'être le maître de mon sourire

D'être celui que j'ai aimé

 

J'ai de nombreux amis

Je sais que j'attends quand même

Mais qu'ils resteront ainsi

Jusqu'à ce qu'ils me disent ‘‘je t'aime''

 

Alors toi ne me le répètes pas encore

Ne me le dis jamais si tu penses à moi

‘‘Je t'aime aussi mais pour le moment je t'adore''

C'est pour ça je pense que je tiens autant à toi

                                                                                   

 
Je me sens perdue

Ne vous en faites pas je vais très bien

Mais je ne veux plus m'attacher aux inconnus

Et pourtant toujours je crée un lien

 

Il me manque un peu

Je pense à lui

J'aimerais qu'on parle tous les deux

Et pourtant je me l'étais promis

 

Ne plus m'attacher

Vivre seule sans souffrir

Donc de tout humain rester éloignée

Et ne pas suivre mon désir

 

Mais je n'y arrive pas

J'aimerais bien mais non

Dès que quelqu'un me regarde ma foi

Je me dis que c'est le bon

 

J'en ai marre

Je ne veux plus être comme ça

Je veux quitter toute amarre

Et ne plus espérer ce qui n'est pas pour moi

 

Il faut que je travaille

Travailler pour oublier

Mais en ce moment je baille

Et n'arrive pas à me motiver

 

Je me sens perdue

Ne vous en faites pas je vais très bien

Mais quand je ressens un regard inconnu

Une lueur d'espoir naît au fond du mien

                                                                       

Chanson écrite le 12.01.2008, adressée à Raphaël

 

Je t'aime je crois que je ne peux plus le nier

Je l'aime ton odeur

Je l'aime ta douceur

Je t'aime tu as achevé de m'envoûter

 

Je souris en écrivant ces mots

Je souris chaque fois que je pense à toi

Je souris quand je suis dans tes bras

Je souris de tous ces moment géniaux

 

Je me rappelle ta main dans mon dos

Je me rappelle ta joue contre la mienne

Je me rappelle ton regard qui m'entraîne

Je me rappelle et te remercie de ce cadeau

 

Je ressens mon corps tout entier

Je ressens quand il se souvient

Je ressens combien il va bien

Je ressens mon coeur qui reste serré

 

J'ai envie de recommencer

J'ai envie de te dire que tu me manques

De laisser sortir mes sentiments de leur planque

J'ai envie d'aller te retrouver

 

Mais je le sais qu'il me faut attendre

Mais je le sais qu'il ne faut pas que je rêve trop

Mais je le sais que ce serait trop beau

Mais je le sais aussi que notre amitié est grande

 

Tu me connais maintenant

Tu la connais ma folie

Tu les connais mes envies

Tu me connais et si tu m'aimes je t'attends

                                                                          

Ecrit le 06.01.08


Mais ce n'est pas le cas

Et ce ne le sera pas

C'est impossible que ça se passe comme ça

Car là, on parle de moi

 

Je ne vis pas vraiment sur Terre

Je vis dans un monde à part

Un monde hors de cet univers

Dans lequel seul l'argent attire les regards

 

Je veux vivre dans mon chez moi

Où je n'écoute pas les infos

Où la télévision ne sert pas

Ou seulement quand il ne fait pas beau

 

Je ne peux y emmener quelqu'un

Qui ne vis pas comme moi

Qui a grandi dans un monde urbain

Et qui ne me comprendra pas

 

Je ne souhaite pas être blessante

Mais il faut être réaliste

Même si ta présence m'enchante

Nous ne marchons pas sur la même piste

 

J'aimerais rester avec un homme

Qu'on puisse partager nos plaisirs

J'aimerais qu'on vive uni en somme

Qu'on soit ensemble pour partir

 

Mon monde il doit le partager

Aimer ce qui le constitue

Qu'ensemble on garde notre liberté

Et non que mutuellement on la tue

 

Mais je sais que le prince charmant n'est pas

Et je sais que c'est mon rêve que je décris là

C'est pourquoi ce ne sera pas le cas

C'est pourquoi je ne dois pas sortir avec toi

 

(Tu sais je le sais aussi très bien

Que je ne pourrais pas vivre toujours ainsi

Mais je me dis que ça ne fait rien

Car sans rêve on n'a pas de vie)

                                                     

Ecrit le 05.02.2008, adressé à Raph


Je pense encore à toi, oui

Je n'ai pas su chasser mes pensées

Car si je sais me dire « aller, vas-y »

Il me faut pour ça de la volonté

 

Or là je n'en ai pas

Je n'en ai aucune envie

Je sais bien qu'un jour je me détacherai de toi

Le jour où avec quelqu'un tu partageras ta vie

 

Mais tu n'es qu'un ami

Et il ne faut pas que plus tu redeviennes

Car tu es encore sur tes ordis

Car je souhaite que mon prochain couple tienne

 

Je voudrais pouvoir me poser

Pouvoir être chez moi contre toi

Pouvoir ne pas douter

Pouvoir penser à ce qui viendra

 

Mais je vais être ingénieur

Je pars à Orsay dans un an et demi

Après mon brevet de technicien supérieur

Et en attendant je ne suis pas par ici

 

Toi tu vas bosser

Tu vas vivre par chez toi

On ne pourrait même pas espérer

Rester ensemble plus de deux mois

 

Mais j'aimerais bien essayer

Me dire que seul compte le présent

Pouvoir contre moi te serrer

Même si ce n'est que pour quelques instants

 

Rien n'a changé depuis deux ans

Je suis restée comme moi, fidèle

Tu sais ce que j'ai pensé maintenant

C'est l'unique chose qui n'est pas restée telle qu'elle

 

Et tu connais plein d'autres filles

Je ne dois donc pas espérer

Pourquoi cette broutille

Me fait-elle donc tant rêver

 

Sans doute parce que ce n'en est pas une

Car si cette prédiction parlait de moi

Ce serait pour moi une telle fortune

D'être celle avec qui heureux tu sois

                                                              

Ecrit le 30.01.2008, adressé à Raph


Je pense beaucoup à toi c'est sûr

Mais je viens de me tromper déjà

Alors me faire confiance est dur

J'aimerais entendre mon cœur mais je ne sais pas

 

J'ai peur de refaire erreur

Et j'ai peur de te perdre toi

Mais aussi de retrouver cette froideur

Et de me démoraliser à cause de ça

 

Je ne veux pas recommencer

Je ne veux plus être dans cet état

Je ne veux plus être découragée

Je veux être heureuse, moi

 

Je ne sais plus si ce que je ressens

Est un sentiment profond

Ou si ce n'est que sur le moment

C'est-à-dire si ce n'est rien au fond

 

Mais avec toi ça fait tellement longtemps

Que c'est différent je suppose

Sinon très certainement

J'aurais réussi à passer à autre chose

 

Tu m'as sous-entendu d'attendre

Mais je le faisais déjà

Je crois peut-être que quelque lien tendre

Qui est né entre nous ne mourra pas

 

Mais ce n'est peut-être pas ça non plus

Car si je me suis trompée il y a peu

C'est que je souhaitais fort qu'avec cet inconnu

On puisse construire un avenir à deux

 

Alors pourquoi je ne recommencerais pas

C'est de ça que j'ai tant peur

Car quand je ressens mon corps je ne sais pas

Si ça vient de mon cerveau ou de mon cœur

 

Mais je vais rechercher une certaine maîtrise

Et chasser toutes mes pensées

Qui sont pour toi dont je suis éprise

Et je vais me détacher

 

Seulement faut-il encore que je trouve la volonté

Car penser à toi me fait plaisir

Ce n'est pas pour rien que je me suis attachée

C'est bien parce que tu me fais sourire

                                                                 

Chanson écrite le 26.01.2008, j'évoquais le samedi 22.12.2007, adressée à mon père (qui ne la connais pas). Le livre dont je parle est "Les messagers de l'au delà" de Sylvie Lorain-Berger


Papa je te remercie

Car sans ce que tu as fais pour moi

Aujourd'hui je ne serais pas en vie

Je serais morte le 22 chez toi

 

Si j'attendais les vacances

Cette semaine c'était dans l'idée

Qu'elles m'apporteraient la chance

De pouvoir me suicider

 

J'avais décidé que le samedi

Je dirais au revoir à mes arbres

Je dirais au revoir à mon chéri

Tout en restant de marbre

 

A quoi bon s'accrocher à la vie

Quand on n'a plus d'objectif

Quand tout ce qu'on fait nous ennuie

Et qu'on devient inactif

 

Je ne travaillais plus

Je voulais tuer ces avions

Et je n'en pouvais plus

De ne voir que ce béton

 

Mon copain ne m'aimait pas

Mes amis me connaissaient peu

Je voulais mourir chez toi

Rien ne me retenait chez eux

 

J'allais cueillir dehors

Un tout petit bouquet

Un bouquet au goût de la mort

Qui me libérerait

 

J'allais arracher à mes amis

Des centimètres carrés de peau

J'allais leur piquer quelques fruits

Et les faire passer avec de l'eau

 

J'avais oublié tout humain

Je ne voulais plus de l'amour

Car je pensais qu'il était le mien

Je ne voulais qu'être chez toi toujours

 

Seulement le vendredi soir

Quand je suis arrivée

Tu m'a dit ma fille viens voir

J'ai quelque chose à te passer


Je me suis dit pourquoi pas

Ce livre je voulais le lire

Il m'avait appelé déjà

Il avait quelques choses à me dire

 

Ces choses en fait étaient merveilleuses

C'étaient un objectif

C'étaient comment me rendre heureuse

Un récapitulatif

 

C'étaient aussi la vie

Car c'est grâce à ces lignes que je suis là

Je peux aussi lui dire merci

A la medium qui a écrit ce bouquin là

 

Ce livre est une merveille

Il m'a remise sur ma voie

Il m'a sorti de ma veille

Pour me permettre d'être avec toi

 

Toi qui lis ce poème

Toi qui n'es peut-être que moi

Je peux encore te dire que je t'aime

Si jamais un jour c'est le cas

 

Je n'aurais jamais pensé qu'avec un copain

Quelqu'un que je pensais aimer

Je puisse avoir mal au point d'aller si loin

Sans même le remarquer

 

Je pensais qu'avec un quelqu'un

Même si lui ne m'aimait pas

Je serais quand même bien

Mais en fait ça ne marche pas comme ça

 

Toujours est-il que je vis

Je vis mieux que depuis longtemps

J'ai à nouveau beaucoup d'envies

Et je sais me remonter le moral maintenant

 

Au lycée ça va mieux

Maintenant je vois la verdure

Je travaille avec un peu de sérieux

Et je fais tout pour que ça perdure

                                                             

Chanson écrite le 20.01.2008, suite de "Un monde... Mon monde", adressée à tous mes amis.

 

Je n'ai pas besoin de vous dire au revoir

Car mon monde je l'ai trouvé

Il est là, il faut juste le voir

Ce monde est sous mes pieds

 

D'ailleurs s'il avait été si loin

Je n'aurais pas pu me l'inventer

En fait ce qui me fait du bien

C'est simplement de le chanter

 

Il faut trouver sur Terre

Le monde dans lequel on veut vivre

Il est partout le mien je le flaire

Et d'amour je vais devenir ivre

 

Il me faut juste attendre

Qu'il arrive jusqu'à moi

Ne plus jamais penser à me rendre

Il va venir avec son grand A

 

De toutes façons tant que moi j'aime

Rien n'est encore perdu

Car quand mon amour je le sème

Vos sourires me sont rendus

 

Je ne veux plus partir

Je veux vivre dans ce monde

Car rester près de vous me fait rire

Et de bonheur m'inonde

                                             

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast