Chanson écrite le 26.01.2008, j'évoquais le samedi 22.12.2007, adressée à mon père (qui ne la connais pas). Le livre dont je parle est "Les messagers de l'au delà" de Sylvie Lorain-Berger


Papa je te remercie

Car sans ce que tu as fais pour moi

Aujourd'hui je ne serais pas en vie

Je serais morte le 22 chez toi

 

Si j'attendais les vacances

Cette semaine c'était dans l'idée

Qu'elles m'apporteraient la chance

De pouvoir me suicider

 

J'avais décidé que le samedi

Je dirais au revoir à mes arbres

Je dirais au revoir à mon chéri

Tout en restant de marbre

 

A quoi bon s'accrocher à la vie

Quand on n'a plus d'objectif

Quand tout ce qu'on fait nous ennuie

Et qu'on devient inactif

 

Je ne travaillais plus

Je voulais tuer ces avions

Et je n'en pouvais plus

De ne voir que ce béton

 

Mon copain ne m'aimait pas

Mes amis me connaissaient peu

Je voulais mourir chez toi

Rien ne me retenait chez eux

 

J'allais cueillir dehors

Un tout petit bouquet

Un bouquet au goût de la mort

Qui me libérerait

 

J'allais arracher à mes amis

Des centimètres carrés de peau

J'allais leur piquer quelques fruits

Et les faire passer avec de l'eau

 

J'avais oublié tout humain

Je ne voulais plus de l'amour

Car je pensais qu'il était le mien

Je ne voulais qu'être chez toi toujours

 

Seulement le vendredi soir

Quand je suis arrivée

Tu m'a dit ma fille viens voir

J'ai quelque chose à te passer


Je me suis dit pourquoi pas

Ce livre je voulais le lire

Il m'avait appelé déjà

Il avait quelques choses à me dire

 

Ces choses en fait étaient merveilleuses

C'étaient un objectif

C'étaient comment me rendre heureuse

Un récapitulatif

 

C'étaient aussi la vie

Car c'est grâce à ces lignes que je suis là

Je peux aussi lui dire merci

A la medium qui a écrit ce bouquin là

 

Ce livre est une merveille

Il m'a remise sur ma voie

Il m'a sorti de ma veille

Pour me permettre d'être avec toi

 

Toi qui lis ce poème

Toi qui n'es peut-être que moi

Je peux encore te dire que je t'aime

Si jamais un jour c'est le cas

 

Je n'aurais jamais pensé qu'avec un copain

Quelqu'un que je pensais aimer

Je puisse avoir mal au point d'aller si loin

Sans même le remarquer

 

Je pensais qu'avec un quelqu'un

Même si lui ne m'aimait pas

Je serais quand même bien

Mais en fait ça ne marche pas comme ça

 

Toujours est-il que je vis

Je vis mieux que depuis longtemps

J'ai à nouveau beaucoup d'envies

Et je sais me remonter le moral maintenant

 

Au lycée ça va mieux

Maintenant je vois la verdure

Je travaille avec un peu de sérieux

Et je fais tout pour que ça perdure

                                                             

Par lancien le Vendredi 5 septembre 2008 à 18:54
Quel était ce livre si ec n'est pas indiscret. J'aimerais le lire car il pourrait m'aider à consoler certaines de mes "guenons".
 

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