Poème écrit le 16 Juin 2009, j'ai quitté Guillaume L la veille
 

Je vais chercher son lacet de cuir

Et je tombe sur toi

Toi qui avais envie de fuir

L’oral que tu attendais là

 

On a parlé un peu

Te voir stresser me faisait rire

Qu’on puisse se saluer tous les deux

Ca m’a fait plaisir

 

J’étais attendue

Je t’ai dit adieu

Mais tu m’as retenue

Avec ton air trop sérieux

 

‘‘On se recroisera’’

‘‘Alors au revoir’’

Je laisse tomber mon bras

Mais n’arrive pas à me mouvoir

 

J’effleure une dernière fois ton ventre

Ta main frôle le mien

Je me dis qu’il faut que je rentre

Mais je finis par enlacer tes reins

 

Juste te serrer contre moi

Une dernière fois pour mon plaisir

Même si on l’a fait cette nuit déjà

Avoir l’impression de te chérir

 

On s’est refait la bise

Et il a fallu se séparer

En marchant je me suis mise

A me détacher de mes pensées

 

En me retournant j’ai vu

Que tu avais pris le virage

Qu’une dernière fois tu ne m’avais pas attendu

Tu l’as tournée, cette page

 

C’est fini

Une pensée, un poème

C’est fini

Je ne peux plus te dire que je t’aime

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Ecrit le 11 mai 2009, Pour Morgan B

A côté de moi en classe

En binôme en AMOSO

Un peu de temps qui passe

Puis j’apprécie tes mots

 

Ceux qui me font éclater de rire

Comme ceux qui me réconfortent

Quand j’ai plein de choses à dire

Toujours tu m’ouvres ta porte

 

Un jugement fondé

Une présence très vive

Une certaine honnêteté

Une curiosité constructive

 

Un tchouba qui vient du fond du cœur

Alors que tu mets un beau point

Des paroles que tu connais par cœur

Et que tu ressors à point

 

Font qu’immanquablement je m’attache

A ton visage mal rasé

A ton sourire qui m’arrache

A mes douleurs les plus justifiées

 

Merci pour ta présence

Merci pour sa douceur

Merci pour ton silence

Merci pour ta bonne humeur

 

Ravie de t’avoir rencontré

De te compter dans mes amis

Sache que l’amour de cette amitié

Ne partira pas dans l’oubli

 

Oui sache que je n’oublierai pas

L’attention que tu m’as consacrée

Peu importe ce qui arrivera

Certaines choses sont gravées

 

J’espère qu’on se reverra

Qu’on partagera quelques moments encore

Viens quand tu veux seul ou pas

Quand tu souhaiteras changer de décor

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Le 7 Juin 2009
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Ainsi que tous ceux qui m'ont aidé et dont je ne connais pas le prénom...
Ecrit le 30 mai 2009

 

Absence d’un bonsoir

Quand je rentre le soir

 

Absence d’un sourire

Quand je pars dans mes délires

 

Absence d’une respiration endormie

Quand je me réveille la nuit

 

Absence d’une lumière

Quand je me couche la première

 

Absence d’un instant intériorisé

A table juste avant de manger

 

Absence d’un chuchotement plein d’espérance

Lorsque la nuit commence

 

Absence de bruit dans la salle de bain

Quand je me réveille le matin

 

Absence d’une présence franche

Quand j’arrive le dimanche

 

Absence d’un soupir

Quand vient l’heure de réfléchir

 

Absence de désolation

Quand les gens s’insultent sans façon

 

Absence de ce que tu penses

Quand je m’accorde une danse

 

Absence de partage

Quand je lis page après page

 

Absence d’une sagesse

Quand je m’abandonne à la tristesse

 

Absence d’une infirmière

Qui prend soin de moi à sa manière

 

Absence d’une douceur

Qui me plongeait dans le bonheur

 

Car absence d’une compagnie

Qui s’appelle Julie

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 Ecrit le 30 mai 2009, à Guillaume L

 

Je te l’ai dit une première fois

Tu ne m’as pas cru

 

Je te l’ai écrit

Ca ne t’a pas plu

 

Je te l’ai fait comprendre

Tu ne m’as pas répondu

 

Si je te le dis encore

Peut-être l’auras-tu entendu

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Poème écrit le 23 main 2009, à Julie R

 

Deux noms écrits sur la porte

Trois personnes pour dormir

Mais la troisième s’exporte

Lorsqu’une quatrième veut venir

 

On se retrouve à deux

N’est-ce pas le nombre parfait

A deux on est heureux

A deux on travaille quand ça nous plait

 

Mais là c’est encore mieux

Un deux qui ne fait qu’un

Je crois aux anges tu crois en Dieu

Pourtant quand même on crée un lien

 

Si la vie à l’internat était un sourire

Alors tu serais son éclat

Car lorsqu’il s’agit de rire

Quel que soit le moment tu es là

 

Si elle était une présence

Alors tu serais sa voix

Car alors que ma joie se faisait absence

Quand je me suis retournée tu étais là

 

Si la vie à l’internat était le jour

Alors tu serais son Soleil

Car tes paroles pleines de respect et d’amour

Sont de celles qui m’éveillent

 

Enfin si elle était la nuit

Alors tu serais sa Lune

Car quand j’ai eu des ennuis

Tu m’as aidée sans rancune

 

Le temps a fait naître notre amitié

Dans amie il y a aime Julie

En espérant que rien ne pourra la tuer

Je te souhaite d’être heureuse toute ta vie

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Poème écrit le 9 mars 2007, après une sieste !

 

Ma main sur mon ventre

Me rappelle que j’en ai un

Mes doutes qui le rentrent

Me rappellent qu’il va bien

 

Je ressens mes cheveux dans mon cou

M’envahis de leur douceur

Ils sont avec moi partout

Je m’enivre de leur tiédeur

 

Le soleil sur ma peau

Me rappelle qu’elle est tangible

Mais que quand je la donne sans son mot

Elle refuse d’être sensible

 

A force de le donner

Je ne dois plus rien en attendre

Car à force de l’ignorer

Il ne veut plus rien entendre

 

Lui il veut être dans tes bras

Pour ça je te le laisse

Mon cœur veut être avec toi

Il veut être ton adresse

 

Mais ni l’un ni l’autre ni moi

Ne veut être rejeté

Or je pourrais mourir devant toi

Que tu ne serais pas touché

 

Mon corps me l’a dit

En me privant de ma sensibilité

Mon cœur veut qu’on reste ami

Et mon esprit va assumer

 

Car tu vas nous séparer

Définitivement je le sais

Mais j’y suis préparée

A chacun de tes départs je l’ai fait

 

Le sexe n’est pas un plaisir

Faire l’amour peut-être en est un

Je le savais mais pour finir

Ecouter son corps ne mène à rien

 

Excuse moi la vie

D’avoir douté de mon existence

Excusez-moi les amis

D’avoir douté de vous avec la distance

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 Ecrit le 9 mars 2009

Une douleur

Je la ressens

 

Un vide

Il m’envahit

Il me serre

Il m’étouffe

Il me blesse

 

Une peur

Celle de souffrir

 

Une envie

Aller mieux

Lui dire au revoir

A ce vide

Mais alors aussi à cet homme

Qui le crée

 

Un amour

Qui tombe dans le vide

Dans l’abysse

Qui ne réussi pas à le combler

Le vide de cet homme

Qui ne le reçoit pas

Qui le laisse le traverser

Qui ne le sens pas

 

Un corps

Que je lui donne

Par amour

Par plaisir

Celui d’être avec lui

De ressentir sa présence

Qu’il me regarde

Qu’il le regarde

Ce corps

 

Un esprit

Perdu

Ignoré

Rejeté

Insulté

 

Mais un cœur

Hurlant

Amoureux

Amoureux

Amoureux

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Ecrit pour Zyra, le 23 mars 2009

 

Tout d’abord il y a les préliminaires

Il faut la chauffer suffisamment

La laisser prendre sous cette lumière

Sa couleur rouge incandescent

 

Puis elle s’ouvre à nous

Sous son air innocent

Elle s’infiltre partout

Nous envahit doucement

 

Elle nous pénètre de sa tiédeur

Semble occuper nos mains

Par son instantanée douceur

On pense qu’elle nous fait du bien

 

Défocalisant notre esprit

Elle nous rend serein

Alors que nos poumons elle noircit

On ne pense plus à rien

 

Et puis chaque jour

Quand on ne pense pas à elle

Elle hurle et puis toujours

On répond à son appel

 

Mais quand on tente de l’ignorer

Elle devient envahissante

Elle qui nous a drogué

Devient pensée incessante

 

Alors on s’horripile

On veut la remplacer

Se détacher de cette vile

Ne plus être commandé

 

L’esprit est le plus fort

Il faut s’en convaincre

Et ne pas laisser notre corps

Nous dicter et nous vaincre

 

Pour réussir cette prouesse

Il faut seulement le vouloir

Car en fait elle n’est maîtresse

Que si elle nous le fait croire

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Poème écrit le 17 Mars 2009

 

Tout d’abord je parle d’amour

De sa force

Puis je parle de détour

Je m’efforce

 

Ensuite je parle d’offrir

Par amour

Puis je parle de plaisir

Qui m’a joué un tour

 

Je poursuis en parlant de bonheur

Ephémère mais intense

Et je parle peut-être de douleur

Mais aussi alors de distance

 

Parce que je parle de douceur

Et aussi de découverte

Je parle de quelques heures

Qui ont couru à sa perte

 

A elle cette joie

D’amour amical

A lui cet émoi

Qui ne sait m’être égal

 

Je parle aussi d’espoir

Espoir rejeté

Rejeté puis un soir

Espoir espéré

 

Je parle de partage

Partage souhaité

Egaré dans un virage

Partage échoué

 

Je parle de son regard

Je parle de ses paroles

Qui m’ont par leurs égards

Simplement rendue folle

 

Je parle de peur

Mais aussi de raison

Je parle de mon cœur

Qui entraîne ma déraison

 

Quand mon cœur s’attache

J’ai beau tout faire pour le contrer

J’ai tout tenté mais rien de marche

Quand il aime je ne peux l’arrêter

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