Dalya

Ecrit le 26 Février 2011, à Armande PF et Thibault L

 

Parce que je suis amoureuse de deux personnes

Vous êtes deux à me donner envie de me lever le matin

Deux à faire que je lutte pour que la peur ne m’emprisonne

Deux lueurs d’espoir pour mes lendemains

 

Non pas que les autres ne soient rien

Bien sûr que tous mes amis comptent pour moi

Mais ils ne sont pas là au quotidien

Alors que vous deux m’aidez à supporter là-bas

 

Je sais que le problème vient de moi

Et je sais que vous n’y pouvez rien ni l’un ni l’autre

Mais juste le fait que vous soyez là comme ça

Me pousse à avancer car sans vous je me vautre

 

Alors à vous deux je vous dis merci

Car sans vous je me sens si vide

Vous êtes sans le savoir l’éclaircie

Qui traverse mes nuages pour me rendre intrépide
                                                                                                 

 

Réponse du corps à l'esprit. Ecrit le 18 février 2011

Pourquoi je pleurs ?

Parce que tu ne m’accordes pas ta confiance

Et parce que moi ça me fait peur !

Pourquoi une telle différence ?

 

Tu l’accordes à n’importe qui

Jusqu’à ce qu’il te trahisse

Moi il me faut mille preuves à l’appui

En encore, pour une esquisse

 

Tu n’as pas remarqué que j’étais bien

Quand tu me considérais ?

Tu n’as pas remarqué qu’on allait loin

Quand ensemble on travaillait ?

 

Moi je te donne tout

Je suis toujours là pour toi

Je te porte partout

Et les autres ne voient que moi

 

J’ai toujours été fidèle

Je n’ai jamais fait un faux pas

Malgré toute tes querelles

Je suis encore là

 

D’accord je suis malade parfois

Mais tu ne fais pas attention aussi

Si je n’étais pas là pour mettre le holà

Tu me laisserais tomber dans l’oubli

 

Je suis unique

Et ensemble on a avancé beaucoup

Il ne faut pas que tu paniques

Promis je tiendrai le coup

 

Fais-moi juste confiance

Autorise-moi à apprendre

Laisse-nous reprendre la danse

Mais prépare-toi à attendre

 

J’ai perdu un peu pied

Il faut que je me remette en piste

Sois donc mon cavalier

Que rien ne nous résiste

 

Je te suivrai c’est promis

Simplement ressens-moi vraiment

Et considère-moi sans apriori

Comme tu le fais pour les autres gens 
                                                                          

Ecrit le premier février 2011 (Concours de Saut d'Obstacle // Concours Sup Optique)

Je suis une petite pouliche

Je suis née il y a peu

Autour de moi personne de triche

J’ai envie d’aller avec eux

 

Je me lève mais

Mes jambes frêles s’écroulent

Mais je suis jeune et jamais

Aucune peur en moi ne coule

 

Alors je me relève

Avec entrain je m’élance

Comme dans l’arbre monte la sève

Je saute ma première lance

 

Mes parents sont fiers

Ils me posent une bride

Je l’accepte comme affaire

Seul l’amour parental me guide

 

Je fais la belle

Je saute les obstacles

Il y en a à la pelle

Mais jamais je ne les bâcle

 

Je m’applique

J’aime tellement ça

Car à force de répliques

On saute n’importe quoi

 

On me fait peur

En me disant que ça se complique

Alors je m’entraîne avec ardeur

Et passe mon premier concours épique

 

Puis viennent mes premières difficultés

Les obstacles deviennent hauts

Lorsque je change de cavalier

Je dois plus m’entraîner au saut

 

Mon cavalier est ma propre volonté maintenant

Je suis aidée par des professeurs

J’ai du mal mais je m’accroche pourtant

Une mention bien je reçois lorsque vient l’heure

 

Ma valeur augmente

Je coûte 6000 euros par an

Mais malgré que ma vie se tourmente

Je réussi encore plus brillamment

 

Je gagne le premier prix

Je saute plus haut que tous les précédents

Je me dis que j’ai réussi

J’ai un moral éclatant

 

Une nouvelle école

12000 euros par an

Mais je sens sur ma bricole

Que mon cavalier s’essouffle considérablement

 

Et mes pattes qui s’affaiblissent

Pourquoi je ne comprends pas

Pour prendre les virages je glisse

Je perds confiance en moi

 

Je passe trop près des barres

Je me rétablis mal après

Avec mon cavalier je me bagarre

Et pourtant je passe le concours d’un trait

 

Je suis entrée là où je voulais

Mais je ne suis pas encore bien

Je me dis que tous les autres sont plus prêts

Et que c’est normal que je ne suive rien

 

Je passe bien les barres que je connais

Et fait tomber les nouvelles

Je me dis que je me rattraperai

Mais je les rate de plus belle

 

Mon seul cavalier est la peur

Bloquée au petit trot je suis paniquée

Je pense à faire un refus mais quelle horreur

Jamais ça ne m’étais arrivé

 

On me trouve décontenancée

On me remet sur la piste

En me disant que je vaux d’y arriver

Mais moi je me sens triste

 

Car je veux retrouver mon galop

Je veux reprendre l’exercice

A nouveau trouver le monde beau

A 10000euros l’an il ne faut pas que je faiblisse
                                                                                        

 Ecrit le 29 janvier 2011

Dalya est le rêve d’une enfant

Elle est belle, grande et a 21 ans

Elle est responsable et aide ses parents

Elle est douce et aime tendrement

 

Elle est intégrée et repérée parmi les gens

Elle est appréciée et sourit joliment

Elle est bien habillée et fait de jolis mouvements

Elle est classe et charmante finalement

 

Elle est haut classée socialement

Elle est admirée quotidiennement

Elle travaille avec perfectionnement

Elle est ce que veut devenir l’enfant

 

L’enfant s’appelle Claude en fait

Elle évolue dans un monde parfait

Elle a une mémoire qui la satisfait

Elle court partout et s’invente des faits

 

Elle est épargnée du monde vrai

Donc elle vit dans un monde de paix

Elle s’enivre de tout ce qu’elle fait

Elle est excellente mais toujours elle s’en fait

 

Tu la verrais que tu l’aimerais

Elle aime bien les adultes tu sais

Simplement avec elle tu jouerais

Et de ses histoires tu rirais

 

Mais l’enfant a disparu finalement

Car quand le temps passait elle grandissait

Et Dalya a disparu immanquablement

Car en évoluant Claude s’en éloignait

 

Dalya n’est qu’un pseudo maintenant

Et lorsque Claude repense à tout l’amour qu’elle lui portait

Quelques larmes coulent doucement

L’éloignant encore plus de l’être qu’elle rêvait

 

Car Dalya était heureuse évidemment

Et lorsque Claude repense à l’être qu’elle construisait

Elle a envie de redevenir l’enfant

Pour à nouveau pouvoir rêver que cet être vivrait

                                                                                    

Ecrit le 10 janvier 2011 à Thibault L.

J’aimerais tant te connaître

J’aimerais tant être ton amie

Savoir qui t’a fait naître

Qui est ton pire ennemi

 

Connaître tes peines

Connaître tes envies

Que celles-ci soient vaines

Ou qu’elles soient pleines de vie

 

J’aimerais être celle à qui tu te confies

Celle à qui tu racontes tes vacances

Que tu m’envoies des mails gratuits

Que je te réponde voire que je te devance

 

J’aimerais qu’en se retrouvant on se sourit

J’aimerais qu’on se taquine dans les couloirs

Que je sois celle qui te demande ‘‘qui je suis’’

Alors qu’en cachant tes yeux je t’empêche de voir

 

J’aimerais qu’on marche ensemble

Qu’on partage nos histoires

Et que des peupliers trembles

Soient témoins de nos déboires

 

J’aimerais savoir si tu aimes lire

Quelles sortes de films tu regardes

J’aimerais partager tes éclats de rire

Comme tout cela me tarde

 

J’aimerais que ce soit déjà présent

Savoir que demain je te croiserai

Qu’on se remarquera amicalement

Que je te ferai un clin d’œil discret

 

Mais je sais que jusque là

Depuis que tu m’es venu en aide

Je suis la seule à espérer en moi

Qu’un jour on se connaîtra de A à Z

                                                          

 

Ecrit le 30 novembre 2011
 

Parce que j’ai réussi à répondre bon en cours de maths

Parce qu’il a une copine et va mieux

Parce qu’avec elle je suis plus délicate

Parce qu’enfin on travaille à deux

 

Parce que j’ai réussi à sortir Noé

Parce que le froid vivifie

Parce que je commence à m’organiser

Parce qu’en cours je réfléchi

 

Parce que j’ai vingt-et un an maintenant

Et que je m’étais imaginée belle et forte

Alors pour ne pas briser mon rêve d’enfant

Après les avoir ouvertes je me dois de passer les portes

 

Parce que j’ai plein de choses à apprendre

Parce que c’est passionnant

Parce que je prends le temps de me détendre

Parce que je dors plus profondément

 

Parce que j’ai aidé des gens

Parce que je les ai approchés

Parce qu’ils ne sont pas méchants

Parce qu’on m’a aidée

 

Parce qu’on connaît mon prénom

Parce qu’on m’a dessinée

Parce que j’ai un nouveau crayon

Parce qu’on m’a remarquée

 

Ecrit le 5 Novembre 2010

Parce que cette nuit c’était vrai

C’était du vécu

Cette nuit je le sentais

Puis j’ai été déçue

 

Parce que je me suis réveillée

Et je me suis rendue compte

Que ce n’était qu’un rêve déjanté

Une histoire que mon cerveau raconte

 

Il me disait qu’en fait il m’aimait

Je lui répondais que ce n’était pas sérieux

Puis son visage souriait

Et mon corps était heureux

 

Cette nuit j’étais dans ses bras

Cette nuit il m’embrassait

Il me convainquait tout bas

Qu’ensemble on avancerait

 

Cette nuit il était là

Cette nuit j’étais chez lui

Et je me demande pourquoi

Je m’en souviens aujourd’hui

 

J’oublie presque tous mes rêves

Mais il a fallu que je me réveille

Pourquoi je n’ai pas de trêve

Comme si on voulait que je m’éveille

 

A ce sentiment que je fuis

Et qui pourtant est bien là

Car ce n’est pas parce qu’on les renie

Que les choses n’existent pas

 

Mais c’était un rêve seulement

Et maintenant il faut que j’oublie à nouveau

Car la réalité est toute autrement

Et jamais il ne me dira ces mots

Ecrit le 26 octobre 2010, pour Boris J.
 

Tu recherches l’eau du bonheur

Mais tu erres dans un monde de glace

Tu ne trouves plus de saveur

Et toute tiédeur s’efface

 

Parce que tu as aimé une Jade

Et qu’elle est partie

Elle était ta cascade

Mais elle s’est tarie

 

Seulement si tu t’ouvres à cette chose

Que tu la considères avec ton Amour

Tu verras qu’elle se métamorphose

Pour fondre en un peu de bonheur chaque jour

 

Certes la glace n’est pas aussi riche

Que la source que tu connaissais

Mais elle est partout et même dans un monde en friche

Alors avec patience et foi l’eau renaît

 

Et si tu t’Aimes toi-même

Alors tu deviens soleil

Et ce monde blême

Tu le transformes en merveille

 

Accepte tes erreurs

Accepte tes faiblesses

Pardonne-toi tes douleurs

Combats ce qui te blesse

 

Et tu verras le monde différemment

Tu verras un monde qui te rend heureux

Et en l’acceptant sans jugement

Il te donnera envie de vivre vieux

 

C’est à chacun de trouver sa source

De faire fondre ces cristaux si abondants

Car le monde ne manque pas de ressources

Seulement nos doutes nous masquent l’important

Poème écrit le 15 octobre 2010 entre Le Mans et Rennes, dans le train. Adressé à Niko...

Tu n’avais pas le droit

De m’offrir de si merveilleux moments

Et de me les laisser comme ça

Devant moi quand je vais voir mes parents

 

Des choses douces et humides

Coulent doucement sur mon visage

Elles sont tièdes et timides

Mais reste une trace froide après leur passage

 

Elles sont dues à cet endroit que j’aimais tant

Lorsque du train j’y descendais

Mais aujourd’hui il me reste seulement

Tous ces souvenirs et leurs méfaits

 

Parce que du train je vois ces rues

Qui m’appellent

Elles me disent que je les ai parcourues

Et alors je me rappelle

 

Du train je vois ce pont

Sur lequel je marchais en souriant

Parce que je savais au fond

Que de l’autre côté je te retrouvais souvent

 

Du train je vois les quais

Sur lesquels j’ai passé des soirées supères

Et sur lesquels je comprenais

Que tes potes étaient d’enfer

 

Du train je vois cette rue

Où on déconnait en marchant

Celle qui mène au super U

Où on dépensait notre argent

 

Et puis le train continue son chemin

Il fait comme toi et le temps

Il laisse tout ça au loin

Et me laisse dans mes tourments

 

Mais je sais que le temps est avec moi aussi

Et qu’il me permettra d’oublier

Mais est-ce que j’en ai vraiment envie

Plus que de te retrouver

Ecrit le 4 septembre 2010, adressé à Niko

Pourquoi tous mes trains s’arrêtent-ils au Mans ?

Pas un ne manque de me le rappeler

A chaque fois ils insistent lourdement

Répétant deux fois qu’on y est arrivé

 

Mais je vais finir par descendre

Suivre mes pas sans réfléchir

Et je me retrouverai sans me méprendre

Devant cette porte entrain de s’ouvrir

 

Alors je saluerai tes parents

Qui me diront que tu n’es pas là

Et on discutera comme avant

De tout, de rien et de toi

 

Ils me demanderont si j’ai mangé

Quelque soit l’heure à laquelle j’arrive

Et je leur répondrai de ne pas s’inquiéter

Que je ne manque pas de vivres

 

Je monterai dans ta chambre

Y déposer quelque chose qui t’appartient

Ce n’est pas précieux comme l’ambre

C’est juste un petit dessin

 

Je reprendrai ce à quoi je tiens

Si tu as pris le temps de le lire

Et je redescendrai comme si rien

Laissant malgré tout cette odeur m’envahir

 

Alors je prendrais des nouvelles

De tes amis que j’ai beaucoup apprécié

Et en souhaitant que vos vies restent belles

Je m’en irai doucement m’isoler

 

Seulement je ne le fais pas

Je reste bêtement assise à ma place

Je vais attendre que tu m’invites toi

Ou que mes souvenirs s’effacent

 

Je ne vous souhaite que du bonheur à tous

Parce que j’ai passé de supers moments

Pendant toutes ces soirées si douces

Partageant vos sourires tous accueillants