Ecrit en 2005


C'est un grand joueur

Et son jeu favori, c'est le cache-cache

Il se cache partout :

On peut le trouver derrière un coucher de soleil

Derrière de l'amour, derrière un paysage

Derrière de l'amitié, derrière un vol d'oiseaux

Derrière un orage, derrière un voyage

Derrière le partage, derrière un sourire

Derrière des paroles, derrière un baiser

Derrière des gestes, derrière des actions …

Tout simplement derrière la vie !

Pourtant, il arrive que quelques fois

Le bonheur on ne le trouve pas.

Pourquoi ? Je ne sais pas.

On sait qu'il est là, partout,

Mais il n'est pas en nous.

Sans savoir pourquoi on n'a pas le moral

On n'arrive pas à sourire.

On n'arrive pas à le trouver, à rentrer dans son jeu.

Comme on sait quand il pleut

Que le soleil est au dessus des nuages,

Mais qu'il n'est pas là, et qu'en attendant il pleut,

On sait que le bonheur est là, mais qu'on ne le trouve pas.

Mais un jour les nuages partent

Et le soleil revient

Comme le cafard part

Et reviennent la joie et le bonheur

Mais généralement malheureusement

Le moral met plus de temps à revenir

Que les nuages à partir …

                                                      

Ecrit en 2005, pendant les vacances de février pour une amie (malgré les accords qui simplifiaient au niveau des rimes)


Elle te prend au dépourvu

Et ne crie jamais gare

Comme ça, un jour, tes amis tu ne vois plus

Et là, en toi elle se gare

 

Quand elle est là, elle te rend las

Elle te fait regarder ta montre

Tu regardes le temps qui passe

Attendant qu'un proche il te montre

 

Mais il ne te montre personne

Car le temps ne montre rien

Et là elle t'emprisonne

T'empêchant de suivre ton chemin

 

Ton chemin, qui, comme tu le sais

Est basé sur une pensée

Une pensée qui est libre comme il te plait

Et qui sur rien n'est fixée

 

Mais elle la fixe sur tes amis qui ne sont pas là

Car ils sont chez eux

Mais chez eux c'est loin te toi

Et inconsciemment elle t'empêche d'être heureux

 

Mais cette solitude, tu peux la contrer

En sachant que tes amis pensent à toi

Tu ne la laisses pas s'installer

Ne lui permettant pas de prendre ta joie

                                                                        

Ecrit en 2005, puis donné à celui à qui il est adressé le soir de la fête de Noël.


Si je suis au lycée

Quand tu n'es pas là je te cherche

Je suis toujours heureuse de te voir

Je te cherche du regard

En fonction de toi je vais me mouvoir

Et quand tu apparais sans crier gare

Pour pouvoir te contempler

En stoppant mes recherches

 

Je me pose quelque part

Je me pose en un lieu

D'où tranquille je peut te regarder

Où tu ne peux pas me griller

D'où je peux t'admirer

D'où je peux t'observer

Comme on admire une œuvre d'art

Espérant te voir heureux

 

Il est vrai que j'apprécie te regarder mais

Je ne dirais pas que je t'aime

Car j'ai peur de me tromper

Car je ne connais pas l'amour

Je n'utiliserais pas le verbe aimer

Même si je pense à toi tous les jours

Pour décrire le sentiment que j'ai

Ce sentiment reste pour moi un problème

 

Mais si je suis à la maison

Jamais tu ne seras là je le sais

Je ne cherche pas à te voir

Je sais que tu n'es et ne seras qu'une pensée

Car ce n'est pas en mon pouvoir

Tes sentiments je ne peux contrôler

J'en suis consciente, je n'ai pas perdu la raison

Tu es libre et ça me satisfait

 

Il est vrai que je pense à toi

Je suis consciente qu'il n'y a aucun espoir

Le jour, la nuit, je rêve d'une relation

Car le lien de l'amour ne nous unira jamais

Ce serait une aberration

Ca, je le sais et je l'admet

Car pour toi d'amour je n'éprouve pas

Et d'amour pour toi, je n'ai pas pu en avoir

                                                                            

Aujourd'hui il fait beau

Mais ton soleil ne brille pas auprès de toi

Ce soir au levé de la Lune il brillera

Et là, dans ses bras tu seras au chaud

 

Saches que tu as de la chance

Car moi je n'ai pas de soleil

J'ai un rêve que je surnomme Myreille

Ce qui pour lui est une malchance

 

Demain matin au lycée il arrivera

Et en me voyant il se dira encore elle

Ses yeux me collent et elle n'est pas belle

Vivement le jour ou elle me lâchera

 

Je vous verrai tous par deux

Et lui qui est seul comme moi

Car ensemble nous n'irions pas

Comme ça tout le monde est heureux


Ecrit vers Avril 2005. A ceux qui ont des animaux, soyez très vigilants, une vie reste fragile ;-) ...


Un jour j'étais dans mon champ

Ma maîtresse était à Rennes

Elle était partie pour la semaine

Et moi je restais là, l'attendant

 

Lorsque je vis sortir d'une ruche

Un gros nuage noir et bourdonnant

Qui sur moi vint se poser doucement

M'ayant sans doute pris pour une peluche!

 

Mais voyant que j'étais leur cible,

Je me suis mis à paniquer

Et ma tête violemment à secouer

C'était incompréhensible

 

Et cet énorme nuage noir

Devint agressif et violent

Et sur ma tête et mes oreilles, se vengea en piquant

J'étais terrorisé, et ce moment étant resté dans ma mémoire

 

Quand le lendemain on a voulu me mettre au champ

Je n'y suis pas allé

Car j'étais tout gonflé,

Et je craignais qu'il revienne, m'attaquant

 

Ce midi là, surprise

Ma maîtresse était là

Elle est revenue exprès pour moi

Se libérant de son emprise

 

Alors dehors elle m'a sorti

J'avais mal partout mais j'étais heureux

Mais quand elle a vu mes yeux,

Immédiatement elle est partie

 

Plus tard elle est revenue,

Elle avait l'air embêtée

Mais dans l'herbe elle m'a emmené

Puis avec moi elle a attendu

 

Brusquement elle s'est levée

Lorsqu'une voiture arriva

Elle me détacha et m'emmena

Jusqu'à l'anneau pour de nouveau m'attacher

 

Elle est allée chercher le monsieur

Qui de la voiture est sorti

Avec une seringue de produit

Sur laquelle étaient posés mes yeux

 

Ils se sont approchés de moi

Et à trois ont tenté de me bloquer

Pour pouvoir me piquer

Mais consentant je n'étais pas !

 

Pourtant malgré mon désaccord

Le produit ils m'ont injecté

Puis seul ils m'ont laissé

Ma maîtresse au box m'a emmené, d'abord

 

Puis plus tard est revenue

Elle a vu que je dégonflais

Alors une caresse elle m'a fait

Puis elle est repartie, heureuse et détendue

 

Elle a appris plus tard

Que j'avais faillit mourir

Alors je t'aime elle est venue me dire

Plus que les autres soirs

                                             

Ecrit en 2005


Partout elle rôde

Ayant pour prétexte une maladie

Ou bien une érode

Ou encore de mortels produits

 

Elle emmène tout le monde

Personne n'y échappe

Qu'ils soient grand et qu'il grondent

Ou petits avec encore une écharpe

 

Tout le monde un jour part entre ses mains

Ses mains qui sont si sûres

Et qui ne ramènent jamais rien

Laissant derrière elles vides les murs

 

Et en pleurs les survivants

Ce sont eux qui souffrent le plus

Car seuls souffrent les demeurants

Ceux qui sont partis ne souffrent plus

 

Car une âme ne souffre pas une fois libérée

Comme aucun corps ne soufre sans âme

Mais elle goutte à la liberté

Pour qu'un jour plus mûre elle se réincarne

 

Tout le monde sait de quoi je parle

Même si dans le temps jamais n'était prononcé son nom

Aujourd'hui souvent on en parle

C'est la mort, cette ombre qui ôte les noms

 

Elle est là

Elle demeure

Elle ne vie pas

Elle fait des pleurs

 

LA MORT

                                           

Ecrit en 2005


J'ai envie parfois de te prendre dans mes bras

Je pense à toi, toi qui es là bas loin de moi,

Toi qui passes ton temps à m'attendre, patient.

Toi qui, quand j'arrive, viens me voir, tout content.

Quel que soit le moment, tu m'accueilles avec joie,

Quelle que soit mon humeur, pourvu que se soit moi.

Tu m'obéis sans broncher, appréciant ma voix.

Quoi que je te fasse, tu acceptes toujours.

Je sais très bien que toi, tu m'attends tous les jours.

Moi je viens te voir, il n'y a pas de problème

Je te fais des câlins, car pour toujours je t'aime.

                                                                                     

Ecrit en 2005


Je ne vaux pas la vie, je ne vaux pas la mort, je ne vaux pas l'amour, je ne vaux rien, absolument rien.

 

La vie, c'est un don, or je ne vaux aucun don, qu'il soit agréable ou non. Car même un don désagréable reste un don, et un don, c'est donner, et donner, c'est beau, or je ne vaux rien de beau.

 

La mort, c'est une délivrance, or je ne vaux aucune délivrance, je ne vaux aucune renaissance, car la renaissance donne la vie, et je ne vaux pas la vie.

 

Je ne vaux pas l'amour, car l'amour est la plus belle des choses qui existent encore sur Terre, or je ne vaux rien de beau, je ne vaux rien.

 

Je ne vaux rien, car rien, c'est le pire, et le pire, c'est moi. Je ne vaux pas l'oubli, car avant d'oublier, on pense, or je ne vaux aucune pensée, je ne vaux rien. Un rien qui correspond à la solitude, à l'ennui, à la tristesse, au pire, et voilà ce que je vaux.

 

Et méfies toi, car on apporte que ce que l'on vaux, et même si je peux aimer et donner, mon amour et mes dons ne valent rien, ou ne valent que le pire.


Ecrit en quatrième en cours de français, et ressorti de ma mémoire en seconde pendant un cours de français qui devait certainement être très passionnant...


Etre avec un cheval, pouvoir s'en occuper

Quelque soit son humeur, il faut aller le voir

Utiliser l'étrille, le penser, le brosser

Il faut bien le nourrir, et lui donner à boire

Tapis de selle et selle, il faut dégaroter

Attention à la sangle, est-ce qu'elle est bien mise ?

Tenons un petit trot, ceci pour s'échauffer

Il fait aujourd'hui  beau, profitons de la brise

On est dans la forêt, écoutons les oiseaux

Ne plus hésiter, à partir au grand galop.

                                                                      


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