Ce regard
Je le vois
Il est là
Ce regard
Je ne veux pas le voir
Je fais semblant je l’ignore
Mais il est là
Il est si fort
Ce regard
Je le vois
A chaque fois
Mais je ne le veux pas
Alors je ne le vois pas
Je fais comme si
Mais ça devient difficile
Car il est là
Il est doux
Il est fort
Il est beau
Et il semble attendre
Pas pressé
Comme sûr de gagner
Il semble attendre
De réussir à me faire craquer
Mais il ne le sait pas
Il se ne s’en rend pas compte
Un regard ça ne se pense pas
Ca se jette, prompte
Et comme il est tendre
Ce regard
J’ai envie de m’y fondre
J’ai peur de le quitter
De ne plus pouvoir le voir
De ne plus avoir à lui résister
De ne plus le laisser m’émouvoir
De toute façon rien n’est possible
Car je suis dans la vraie vie
Ce regard n’a pas de cible
Il ne porte sur moi aucune envie
C’est juste un regard
Qui m’est offert
Un regard
Qui me perd
Il faut que je parte
Car je ne le supporte plus
Il faut que je m’en écarte
Que je l’oublie
Car il n’est qu’un instant
Ce regard
Même s’il résonne dans tout mon être
Et m’égare
Mais je l’apprécie tellement
Ce regard
Que je me surprends à vouloir être
Quelque chose pour lui
Mais je suis résolue
Il ne le faut pas
De toute façon ce n’est plus possible
Je m’en vais
Je suis partie déjà
Il ne m’aura jamais vue
Et sera ainsi resté libre
J’ai envie d’y revenir
Juste pour rechercher ta main
Pour retrouver ton sourire
Et ressentir le mien
Envie de me retourner
Et de me sentir attendue
Envie de la rattraper
Cette main tendue
Je la tenais dans la mienne
J’aurais dû la garder
Elle me rendait si sereine
J’aurais dû la serrer
Envie de retrouver ce regard
Envie de retrouver sa douceur
Qui naturellement sans le vouloir
Me remplissait de bonheur
Tout était si facile
Tout était si naturel
Moi qui me sentais si fragile
Il me rendait simplement belle
Un grand merci à la vie
Qui nous a fait nous croiser
Qui a fait renaître de mes envies
Que je croyais oubliées
Envie de le revoir
Rien qu’une fois
Peut-être envie de croire
Qu’il me prendra dans ses bras
J’ai voulu essayer
J’ai voulu m’offrir
Il a su m’attendrir
Il avait tout à y gagner
J’ai voulu l’écouter
J’ai voulu y croire
Je l’ai laissé m’émouvoir
Je ne voulais pas le condamner
Je me suis sentie vivre à deux
J’ai repris goût à la vie pour cette union
Pour la première fois depuis mes passions
J’ai cru qu’on pourrait rester heureux
Je ne voyais pas de problème
J’avais l’impression qu’on était bien
Qu’on souriait pour de petits riens
J’ai cru à mes poèmes
Puis j’ai senti un détachement
Au moment où j’avais besoin de ce lien
Mais il m’a assuré que notre couple était sain
Alors je l’ai fait durer un moment
Jusqu’à ce que je me pose vraiment des questions
Et que j’entende que lui aussi
Alors à cet instant j’ai compris
Que se brisait notre relation
Au moment où je me suis dit tant pis
Je prends le taureau par les cornes
Tant pis si je rends mon cœur borgne
Il m’a répondu qu’il souhaitait rester aussi
Mais quand j’ai voulu lui dire
Ce que je voulais qu’on construise
Pour que rien ne s’amenuise
Il m’a dit qu’il voulait fuir
J’ai pensé pouvoir le laisser libre
Etre assez forte pour l’aimer comme il se doit
Seulement mon cœur a explosé en moi
M’ôtant toute envie de vivre
Plongée dans l’incompréhension
J’ai cherché une sortie de secours
Mais je me suis violemment heurtée à mon amour
Et à l’espoir que j’avais mis dans mes actions
Je ne suis plus rien je peux le dire
Qu’un vide que je ne peux combler
Que je vais tenter de masquer
Histoire de me reconstruire
Pardonne-moi s’il te plait
Mais je n’avais pas le temps
Je t’ai zapé c’est un fait
Car j’avais besoin du présent
Je ne t’ai pas oublié
J’ai juste oublié notre relation
Je te considère comme l’été dernier
Comme un ami sans passion
Comme un être que je ne peux pas aimer
Car il est l’ami de mon frère
Comme un copain que je ne connais pas assez
Pour espérer construire quelque affaire
Je l’ai manipulé
Aussi vrai que la terre est ronde
Je l’ai persuadé
Que notre relation était un songe
Alors il m’a libérée de mes peines
Libérée de mes peurs
Il m’a libérée de ma haine
Libérée de mon cœur
Je te demande pardon
Parce que des sentiments j’en ai
Je les ai juste mis au fond
Mais ce n’est pas parfait
Mon corps n’a pas suivit
J’ai une boule au ventre
Car rien n’est dans l’oubli
C’est juste que je me concentre
C’était un rêve
De ces rêves tellement puissants qu’ils vous serrent le ventre
Mais ce n’était qu’un rêve
Et de m’être réveillée tous mes espoirs se rentrent
Il est parti
Parti dans le passé, le souvenir, l’histoire
Il a quitté le présent et a fuit
Il n’y a plus rien ici, plus rien à voir
C’était un rêve
Un rêve merveilleux un rêve comme je les aime
Mais ce n’était qu’un rêve
Aussi éphémère et vain que l’est ce poème
Il est parti
Il ne reviendra pas c’est sûr c’est comme ça les rêves ça se vit
Et ça s’oubli
Ca ne sert à rien de chercher à se rendormir et d’attendre la nuit
Car viendra alors un autre rêve
Un comme je les aime ou un comme je les hais mais un différent
Mais ce ne sera qu’un autre rêve
Et je m’en réveillerai je m’en relèverai incessamment
Et il partira
Pour ne jamais revenir lui non plus car ce ne sera qu’un rêve
Et c’est comme ça les rêves ça s’en va
Et ça revient, différent chaque nuit, sans trêve
La nuit ne rencontrera pas le jour
Ca n’arrive que dans les livres, les films et les poèmes
Seul l’espoir renaîtra toujours
Pour être à nouveau brisé, détruit, anéanti comme il l’aime
Je suis prête à partir
Je suis prête à me fuir
Car je tiens dans la main
Un très puissant bouquin
Je suis prête à l’apprendre
Je suis prête à me rendre
Aussi libre que l’air
Et tout aussi légère
Je suis prête à changer
Toute ma façon d’aimer
Afin de pouvoir m’offrir
De ne plus jamais souffrir
Je suis prête à vivre seule
Sans plus aucun coup de gueule
Et prête à vivre à deux
Si on peut se rendre heureux
Je veux fuir mon monde
Qui me rend si immonde
Je veux être de Lumière
Aussi limpide et claire
Je pars me reconstruire
Arrêter ce délire
Me concentrer sur la vie
Et sur toutes mes envies
Peu m’importe si ces mots
N’ont rien de nouveaux
Ils sont ma pensée de l’instant
Ils sont mes peurs s’effaçant
Apprendre sérieusement
A utiliser cet instrument
Qui semble inaccessible tout là haut
Et qui est source de tous mes maux
Reviendra d’Irlande une humaine
Et non un zombi qui se traine
Je t’en pris viens si tu m’aimes
N’ayons pas peur d’être suprême
Et si tu doutes rejoins-moi rêver
Rien ne pourra nous déranger
Car concentrés sur nos cerveaux
Nous atteindrons nos idéaux
J’ai compris que tu ne m’aimes plus comme avant
Depuis que ton attitude a changée
Mais je ne suis pas non plus convaincue du néant
Car tes agissements me font hésiter
Je sais que tu ne seras pas là pour me réconforter
Je sais que tu ne feras pas l’effort de changer pour moi
Et malgré mon souhait de rester à tes côtés
Je sais aussi que je ne te le demanderai pas
Tu ne m’apprécies pas comme ta femme
Tu m’apprécies sans engagement aucun
Comme si tu craignais de te brûler sur la flamme
De sentiments qui pourraient devenir certains
J’ai compris que tu ne veux pas penser au futur
Que tu ne souhaites pas te projeter avec moi
Que je ne resterai pour toi qu’une aventure
Que tu m’aimes juste bien quand je suis avec toi
Je sais qu’on ne vit pas sur la même longueur d’onde
Que tu es bien plus citoyen que moi
Que ça te gêne que je sois si fermée au monde
Et que tu ne souhaiteras pas partager ma maison de bois
Je sais que tu ne chercheras pas en toi pas la patience
De me dire que tu tiens à moi assez souvent
Pour que je te réaccorde ma confiance
Car tu n’y vois pas un intérêt suffisant
J’ai compris que je ne saurai jamais si tu es content ou pas
Car quand je suis fatiguée je ne comprends plus ton langage
Aussi je ne souhaite en aucun cas une personne dépressive à ton bras
Et pour cette raison il ne faut que je le dégage
J’ai encore compris que je suis faite pour être célibataire
Car je ne suis pas capable d’être heureuse en couple
Et même si à chaque fois à nouveau j’espère
La sagesse voudrait que je sois moins souple
J’ai compris aussi que si je te quitte tu ne me retiendras pas
Car si ma raison sait faire fi de mes sentiments
Ta fierté aura raison de ce que tu ressentiras
Et je sais que toi tu sauras ne pas te laisser souffrir bêtement
Sache que je t’aime pour ce que tu es
Parce que tu sais être doux et attentif
Parce que tu n’es pas quelqu’un de surfait
Parce que tu es dessinateur et sportif
J’espère qu’on pourra rester amis
Dans ami il y a aime je le sais bien
Mais je pense que celui-là ne posera pas de souci
Et qu’à nouveau peut-être se croiseront nos chemins
J’ai honte de ne pas pouvoir protéger mes amis
J’ai honte de ne pas être à la hauteur de la vie
J’ai honte ne pas être capable d’aller toujours bien
J’ai honte de penser parfois que je ne vaux rien
J’ai honte de ne pas savoir recevoir de sentiments
J’ai honte d’avoir besoin de preuves continuellement
J’ai honte de ne pas comprendre ce qu’on me dit
J’ai honte de laisser tout s’enfuir dans l’oubli
J’ai honte de moi, de mon corps et de mon être
Et c’est cette honte qui fait fuir mon bien-être
Alors que j’ai tout pour moi et que je devrais être fière
Je choisi d’être honteuse et de briser mon univers
Il est des gens comme ça
Qui un jour croisent ton chemin
Ce sont ces gens tu sais bien
Que tu aimes voir arriver au loin
Un point commun au départ
Une discussion au hasard
Puis d'un simple câlin part
Une amitié aux lendemains
Il est des gens qui comme les arbres
Savent faire renaitre l'énergie
Des gens avec qui tu souris
De ces gens dont tu fais partie
C'est avec plaisir que maintenant
Je te compte parmi mes amis
Yann dans "ami" tu en est conscient
Il y a "aim'" évidemment
Merci à toi de tout mon cœur
Merci pour tous ces doux moments
Merci pour toute leur chaleur
Merci pour chaque éclat de bonheur