Ni de faire fuir en un jour autant de tristesse
Mais sentimentalement je pense qu'une prouesse
Est faire que jamais notre attachement n’oppresse
Alors au nom du bonheur, au nom de la vie
Je pense que dans mon coeur j'ai enfin réussi
Je ne baigne plus de larmes le nom de mon ami
Ce soir je suis de bonne humeur et je souris
, //
,"/ - \
,'/ cs -'
Je me suis laissée emporter
Par un vent de tiédeur
Qui m’a faite m’embarquer
Dans un monde de douceur
Je l’ai alors embrassé
Le serrant contre mon cœur
Nous laissant chavirer
Un instant dans le bonheur
Envie de le chérir
De lui ouvrir mon être
De me laisser attendrir
Et donner mon cœur peut-être
Envie de m’offrir
Cette fois envie d’y croire
Envie de le découvrir
Tout en gardant espoir
Tout lui donner
A lui que je ne connais que peu
Mais qui a accepté qu’on soit deux
Lorsque je lui ai demandé
Je ne sais plus ce qu’est aimer
Je ne veux plus le savoir
Car au fond ce qu’il faut voir
C’est que je sais ce qu’est Aimer
Je sais que c’est ce qui me permet de vivre
Je sais que c’est donner et partager
Et que tout être mérite de recevoir et profiter
Donc lui aussi a besoin de ces vivres
C’est pourquoi je peux tout lui donner
A lui s’il accepte mon offre
Lui offrir le contenu de mon coffre
Et voir s’il saura le conserver
Peut-être saura-t-il y trouver mon cœur
Il est dedans, quelque part au fond
Je l’y ai jeté, et après quelques rebonds
Il s’y est caché, enfermé avec froideur
Tant qu’il ne me fait pas souffrir
Je lui laisse le double de ma clef
Je nous laisse la possibilité
De doucement nous découvrir
Peu importe de recevoir
Ce qui compte c’est donner
Ce qui compte c’est aimer
Ceux qui peuvent le percevoir
Je me retrouve une fois encore
En route sur ce chemin miné
Où je me suis tant détruite par le passé
Avec l’espoir d’y trouver de l’or
Croiser une fois son regard
Le voir approcher sûr de lui
Qu’il ait du respect à mon égard
Lui faire un sourire qui dit oui
Me plonger dans ses yeux
Ecouter le son qui unit nos corps
Profiter de nos sourires radieux
Entrer dans un nouveau décor
Démarrer d’un même élan
Se rapprocher puis repartir
Partager tous nos mouvements
Se laisser envahir
Perdre le contrôle du temps
Seulement sentir le tempo
S’enivrer de l’instant
Communiquer sans un mot
L’autoriser à guider
Entrer dans son univers
Jouir d’une totale liberté
Garder l’esprit grand ouvert
Le laisser me porter
Lui sourire simplement
Le laisser me frôler
Le suivre consciencieusement
Puis finalement s’en séparer
Regrettant déjà ce bonheur trop court
Poliment le remercier
Puis attendre un autre tour
C’est par plaisir que je vais danser
Au Grand Hall la salsa
Mais avec un certain cavalier
Je suis perdue dans mon émoi
Comment retiendrais-je mon cœur
Guidée par autant de douceur
Enivrée par les tours
Je rêv’ qu’un beau jour
Je sois source de son bonheur
Moi qui l’aime tant
Je pens’ qu’à Supop c’est le plus charmant
Je me laisse porter
Toute chavirée
Dans mes pensées
Dans mes rêves en dansant je le serre
Contre moi tendrement
Ensemble on sourit puis on erre
Main dans la main pour un instant
Mais hélas à Supop comme partout
La vie n’est pas un rêve
Chaque matin je me réveille et du coup
Incessamment ma joie s’achève
Comment retiendrais-je mon cœur
Guidée par autant de douceur
Enivrée par les tours
Je rêv’ qu’un beau jour
Je sois source de son bonheur
Moi qui l’aime tant
Mon cher ami que je trouve si charmant
Il ne m’aime pas
C’est bien normal
N’en parlons pas
Ecrit le 9 Juillet 2011... à Thibault, à Noé, à Enora, à Anthony, à Armande, à Claire, à Vaïa, à mes parents, à mes grand-parents, à tous ceux qui me manquent et ça fait beaucoup …
Suite à la vue d’une fiction
Puis je pleurs de détresse
Parce que ma vie m’oppresse
J’aimerais pouvoir me libérer
De ces peines qui m’encombrent
J’aimerais pouvoir m’évader
Dans un monde qui me comble
Je sais que j’ai tout pour moi
Mais ma compagnie ne me suffit pas
Elle est remplie de trop de peurs
Qui recouvrent mon cœur
Elles aveuglent mon soleil intérieur
Elles brûlent mes espoirs naissants
Avant qu’ils ne prennent assez d’ampleur
Elles les rendent impuissants
Je peux partir où je veux
Elles me suivent jusque là
Elles apparaissent devant mes yeux
Et m’empêchent de voir au-delà
Je revois ces heures de boulot
Pour de bonnes notes qui tombent à l’eau
Et j’entends dans chacune de mes paroles
Tous ces doutes qui les auréolent
Je ne vais jamais vers les gens
Pourtant je ne supporte pas la solitude
Je ne sais pas dire ce que je ressens
Parce que je suis baignée d’incertitudes
Alors j’écris pour oublier
C’est tellement simple de tout poser
D’aligner mot après mot
Toutes mes peurs, tous mes maux
J’aurais voulu laisser là-bas
Avec tous ceux que j’ai quittés
Tout ce qui est si pesant en moi
J’aurais voulu m’en acquitter
On dit loin des yeux loin du cœur
Mais je suis sure que c’est une erreur
Car en fait ce qui constitue mon problème
C’est simplement que je vous aime
Non je ne suis pas impatiente
Je proteste ce n’est pas vrai !
Je pourrais attendre souriante
Autant de temps qu’il le faudrait
Seulement j’aimerais savoir vite
Si toute attente est déjà vaine
Ou s’il est un espoir qui mérite
Que j’attende une durée certaine
L’espoir d’un parcours
Qui changerait deux enfants
En des êtres pour qui toujours
Rime avec engagement
L’espoir d’un bonjour
Qu’on s’échangerait quotidiennement
L’espoir d’un secours
Qu’on se porterait mutuellement
L’espoir d’un retour
De mes sentiments débordants
L’espoir d’un amour
Qu’on partagerait simplement
Si cet espoir voyait le jour
Alors peu m’importerait le temps
Il n’est rien face au sourd
Battement d’un cœur espérant
Mais aujourd’hui en attendant
Il m’arrive de me demander c’est vrai
S’il faut que je presse en le questionnant
Le détenteur de ce secret
Engluée dans mes sentiments
Face à moi bien trop puissants
Seule intérieurement je remue
N’ayant pas la force de les avouer
Je m’emprisonne toute seule
Je me retrouve comme dans un linceul
Enfermée car ne pouvant m’en libérer
C’est un linceul de lumière
Une enveloppe de beauté
Il me fait vivre en vérité
Car sans lui je ne suis que poussière
Il me donne l’impression de m’embellir
Car au travers de lui je vois le monde briller
Il illumine une à une toutes mes journées
Il permet à chaque détail d’en jaillir
Seulement c’est une illusion
Car ce que les autres voient est dedans
Dénué d’intérêt et de rayonnement
Car personne ne voit mes émotions
Personne ne voit ce voile luminescent
Qui m’aveugle autant qu’il m’éclaire
Et dont finalement comme le tonnerre
Je me libèrerai un jour en éclatant
Car j’ai déjà modelé la boîte
Dans laquelle je déposerai cette énergie
Grâce à la force des mots je marquerai ses plis
Et l’offrirai sur un coussin d’ouate
Tu es magnifique
Tu es comme un trésor
Enfermé dans un coffre fort
Mais qui brille à travers la brique
Parce que je vois cette lueur
J’y vois de la douceur et de la tendresse
De la présence et de l’adresse
J’y vois de l’humour et du bonheur
J’y vois aussi des souvenirs
Des envies de voyages
Le goût du partage
Et plein de plaisirs
Un sourire éclatant
Et un regard quasi-angélique
Gardent ces reliques
Tout en les préservant
On m’invite à l’ouvrir
On me dit que j’en ai la clef
Mais ayant peur de la réalité
Je préfère doucement la sentir
Car je ne sais si libérée
Cette beauté quitte son coffre
Ou si elle s’embellit et s’offre
A qui a su s’en emparer
Je préfère me contenter d’imaginer
De peur de briser avec la clef de l’amour
La lumière de ta vie de tous les jours
La prestance du coffre de l’amitié
J’aime cette force qui m’empêche de tomber
J’aime la délicatesse avec laquelle tu guides mon bras
J’aime stopper mon tour une fois ton regard retrouvé
J’aime lire tes réponses à mes mots
Car j’aime ta façon d’écrire et ta présence
J’aime tes délires de marmot
J’aime ton humour et ton aisance
J’aime tout le charme de ton sourire
J’aime descendre ton égo
J’aime t’embêter sans réfléchir
J’aime ton adresse au diabolo
Parce que ta présence me réconforte
Parce que tu sais me faire rire
Parce que tu es là pour me dire sois forte
Et parce que tu sais m’attendrir
Avec toi je suis si bien
Et j’aime tant te savoir heureux
Peut-être que si ce jour revient
J’irai te voir quand j’irai mieux
